Le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l'Education nationale (SNCCOPEN) entend observer un arrêt de travail de deux jours les 26 et 27 septembre. Cette décision a été prise à l'issue de la réunion de son conseil national, qui s'est tenu les 26 et 27 juillet dernier à Oran, au siège du bureau de wilaya du Snapest et sanctionnée par la réunion du président du bureau national, Ali Bahari, et les membre de ce bureau, le 9 septembre à Alger. Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, il est indiqué que ce syndicat «se préoccupe de la situation dramatique que vivent les fonctionnaires appartenant aux corps communs et ouvriers professionnels de l'Education nationale». Le syndicat brosse un tableau noir de la situation socioprofessionnelle des corps communs et des ouvriers professionnels de l'Education nationale. «C'est un véritable constat de carence et d'échec que font les travailleurs régis par les décrets 04 /08 et 05/08 au regard des actions, des propositions et des revendications entreprises par les différents syndicats qui prétendent défendre cette catégorie de travailleurs», note le communiqué. Cette catégorie de travailleurs, qui n'est pas prise en charge, est complètement marginalisée par le syndicat UGTA à qui revient le devoir de les défendre et de prendre en charge leurs revendications. «Ni l'UGTA et encore moins les autres syndicats n'ont honoré leurs engagements vis-à-vis de ces fonctionnaires», souligne le communiqué, tout en ajoutant qu'«il n'est nul besoin de rappeler la situation dramatique dans laquelle se trouvent les fonctionnaires en cause». Se sentant ainsi délaissé par la tutelle et lâché par la centrale syndicale, ce syndicat ne compte pas rester de marbre face à cette situation jugée «dramatique». Il entend par cette action de protestation sensibiliser la tutelle pour qu'elle se penche sérieusement sur ses revendications. Leur demande est formulée en une série de 10 revendications, dont la révision de la classification catégorielle et la promotion interne de l'ensemble des corps, le mois supplémentaire ou le troisième mois des œuvres sociales au profit des corps communs et des ouvriers professionnels, la levée des «sanctions injustifiées infligées» aux cadres syndicaux par la direction de l'éducation et l'intégration du personnel des agents de sécurité et instaurer un statut particulier propre à ce corps de travailleurs. Par ailleurs, ce syndicat attire l'attention de la tutelle sur sa disponibilité «à prendre part au dialogue» pour ne pas hypothéquer l'avenir des élèves.