Alors que les élèves s'apprêtent à passer les examens de fin d'année après tant de perturbations durant plusieurs mois de débrayages, voila qu'une autre grève est annoncée par de Coordination nationale des corps communs et travailleurs ouvriers, qui a décidé d'observer une grève générale et nationale dans le secteur de l'éducation à partir du 26 mai prochain, indique un communiqué de cette corporation parvenu hier à notre rédaction. Cette décision a été prise lors d'une réunion organisée hier au siège du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), au cours de laquelle des fonctionnaires représentatifs du corps commun et ouvriers professionnels affiliés au Syndicat national des travailleurs de l'éducation de 36 wilayas étaient présent et ont évoqué les différentes problèmes que rencontrent ces derniers dans leur travail. Cette corporation déplore, dans son communiqué, les conditions lamentables et la marginalisation de ces fonctionnaires de la famille éducative. La Coordination nationale des corps communs et travailleurs ouvriers revendique la réintégration des travailleurs du corps commun dans la famille éducative et de bénéficier de son statut particulier, l'augmentation des salaires, des primes de rendement et retraites. Pour rappel, les fonctionnaires du corps commun et ouvriers professionnels affiliés au Syndicat national des travailleurs de l'éducation, ont observés au mois d'avril dernier un rassemblement devant le ministère de l'Education nationale. Le président du syndicat, M. Bahari, avait adressé une lettre de doléances au ministre de l'Education, au Premier ministre et aux présidents des groupes parlementaires pour protester contre "l'injustice flagrante" qu'ils subissent. Ils s'insurgent notamment contre le décret exécutif 08/315 qui, d'après leurs dires, noie les corps communs dans la Fonction publique de façon "irréfléchie" et réclament le statut "d'éducateur". Le Syndicat des corps communs de l'éducation réclame également la révision de quatre primes essentielles : il s'agit de la prime de danger, nécessaire aux laborantins qui manipulent des produits chimiques, la prime de transport ainsi que la prime de service permanent. Enfin, la corporation appelle dans son communiqué, au dialogue ouvert et sincère avec le ministère de l'Education nationale.