Il ne se passe pas une ou deux semaines sans que le secteur de l'Education ne fasse entendre de lui, non pas par des nouvelles gaies et utiles pour la communauté des travailleurs mais par des informations montrant la colère, le mécontentement et le désarroi d'un pan syndiqué qui se dit lésé dans ses droits par rapport aux autres corps du même secteur. Nadjet Belabène, président du bureau de wilaya d'Aïn Témouchent du Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l'Education nationale (SNCCOPEN), nous a transmis un communiqué sanctionnant une réunion à laquelle ont pris part, outre les fonctionnaires de l'administration et les ouvriers professionnels des huit daïras de la wilaya d'Aïn Témouchent, monsieur Bahari Ali, le président du bureau national du mouvement en question. Séance tenante, lit-on dans le communiqué, l'assistance a protesté et réfuté l'ensemble des pratiques discriminatoires usitées par la tutelle, notamment la fermeture des portes du dialogue et de la discussion, le seul moyen de poser les problèmes et susciter les préoccupations accumulées à même de trouver les solutions qui s'imposent en toute équité et transparence. «Nous sommes, ajoute le communiqué, dans une situation de précarité caractérisée par la marginalisation et le refus de l'autre, une politique utilisée par le ministère de l'Education et qui considère que le secteur s'érige et se construit sans les employés du corps commun et des ouvriers professionnels. Cette vision est fausse et sectaire». Aussi la rencontre a insisté à ce qu'il faille donner «les mêmes avantages à tous les corps communs sans distinction aucune et que les corps communs puissent trouver leur place et leur insertion dans le corps de l'Education conformément au décret exécutif 315/08 car les CCOPEN complètent les autres et servent d'appoint sans équivoque, et c'est pour cette raison-là que le syndicat demande la généralisation de la prime de rendement au taux de 40% pour tous.