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Télé virtuelle et téléréalité
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Publié dans El Watan le 15 - 09 - 2011

L'enthousiasme suscité via la Toile par l'annonce de l'ouverture de l'audiovisuel et des projets de création de chaînes de télévision privées parmi lesquels celui de la SPA El Watan, dont la presse s'est fait l'écho hier, renseigne sur la soif qu'ont les Algériens de voir émerger dans le paysage audiovisuel national des télévisions qui se regardent, proches des réalités, des préoccupations et des attentes des citoyens. Depuis l'apparition du phénomène de la parabole, qui a permis à l'Algérien de sortir de la bulle télévisuelle stérilisante de l'ENTV pour découvrir goulûment la joie et la liberté du zapping sans frontières, rien ne pouvait plus justifier le refus obsessionnel des pouvoirs publics d'ouvrir le champ audiovisuel. Il est vrai qu'un journal aussi influent puisse-t-il être n'a pas le même impact que la télévision qui est un média de masse qui s'invite dans tous les foyers.
Et c'est sans doute pour cela ou à cause de cela que l'option de la libération des ondes a toujours suscité peur et crainte dans les allées du pouvoir. Un combat d'arrière-garde qui ne fait plus recette. Même les régimes qui ne sont pourtant pas des exemples en matière de démocratie ont ouvert leur paysage audiovisuel au privé.
Avec la mondialisation et le développement prodigieux des nouvelles technologies de l'information et de la communication, les réflexes archaïques de protectionnisme, de censure instaurés par des régimes aux abois deviennent ridicules et de nul effet. Qu'importe de savoir aujourd'hui si la décision de casser le monopole de l'ENTV résulte d'une conviction profonde et sincère de Bouteflika de réformer ce secteur qui est en net déphasage par rapport aux bouleversements qu'a connus le pays au cours de ces deux dernières décennies ! Ou alors si ce sont des facteurs exogènes – les effets des révolutions arabes et les pressions extérieures – qui ont pesé dans la décision des dirigeants algériens de lâcher du lest.
L'essentiel est que le bébé cathodique tant attendu, qui égayera les foyers des Algériens, ne soit pas une fausse alerte ou victime d'une fausse couche. L'engouement que suscite cet événement auprès de l'opinion publique, de la classe politique, de la société civile, mais aussi des porteurs de projets qui se bousculent déjà au portillon, est cependant mêlé de doute quant à la volonté réelle du pouvoir d'apporter du sang frais dans ce secteur. Il faudra attendre l'adoption et la promulgation des lois et textes réglementaires, les cahiers des charges pour pouvoir apprécier les intentions du pouvoir en la matière. Connu pour être un secteur budgétivore, il est à craindre, si des garde-fous ne sont pas institués par la loi, que l'on ne remplace un monopole par un autre, celui du grand capital privé qui n'a aucun lien avec le secteur de la presse.
Cette appréhension avait été prise en charge par la loi sur l'information d'avril 1990 pour la presse écrite qui a limité le droit de création de journaux aux seuls collectifs de journalistes. Au plan du contenu, va-t-on vers des chaînes privées libres ou en liberté surveillée ? C'est l'autre défi majeur que pose l'ouverture de l'audiovisuel et qui conditionne dans une large mesure le succès ou l'échec de cette réforme annoncée dans le secteur.


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