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Zahia Bencheikh. Responsable du projet : L'exposition Nouba n'est qu'un début
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Publié dans El Watan le 16 - 09 - 2011

Zahia Bencheikh, chef du département patrimoine immatériel et chorégraphie de la manifestation «Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011», est également responsable de l'exposition Nouba.
-Nouba, une exposition qui rend hommage à onze maîtres du chant andalou, se veut un appel pour sauvegarder le patrimoine de cette musique ancienne. Comment s'est fait le choix des maîtres à qui un hommage est rendu ?
Nous voulons à travers cette exposition inciter toutes les personnes intéressées par la musique andalouse à apporter leur contribution pour la prise en charge de ce patrimoine. Par rapport à l'école de Tlemcen, nous avons choisi les maîtres les plus représentatifs. Autour d'eux, il existe d'autres artistes, c'est sûr. Nous avons eu peu de temps pour faire la recherche. Nous avons fait appel à des chercheurs, des anthropologues, des musicologues, des journalistes, des connaisseurs. Sur la base de leurs travaux, nous avons monté l'exposition Nouba. Nous espérons avoir plus d'informations sur les autres maîtres de l'andalou, sur ceux notamment qui avaient accompagné cheikh Larbi Bensari, par exemple. A partir de là, nous créerons d'autres thématiques, d'autres expositions, d'autres moyens pour pouvoir leur rendre hommage. Nouba n'est qu'un début, un chantier dans le cadre de la préservation du patrimoine immatériel, immense. La musique andalouse est un pan extraordinaire de la culture algérienne. Nous aimerions bien avoir davantage de moyens pour progresser encore plus dans nos travaux. Cela dit, nous sommes des administratifs. Nous ne pouvons pas être à la place des chercheurs.
-Allez-vous déplacer cette exposition ailleurs en Algérie ?
Oui, nous envisageons de la déplacer à Alger et à Constantine. En la déplaçant à Alger, l'exposition sera peut-être plus riche que cela, avec un espace plus grand, un autre design,... A partir de la matière qu'on aura, on créera d'autres scénographies. Ici, à Tlemcen, l'espace n'est pas assez grand pour pouvoir aller au fond des choses.
-Vous accompagnez l'exposition par la sortie de coffrets et de livrets sur les maîtres répertoriés à travers l'exposition. Comment allez-vous procéder ?
Nous avons choisi des morceaux qui n'ont pas été enregistrés pour chaque maître à qui nous rendons hommage. Pour cheikh Larbi Bensari, c'est le congrès du Caire (en 1932, ndlr). Nous avons confié à certains éditeurs, comme Fayçal Benkalfat, de préparer les morceaux à sortir. Le prochain coffret sera celui de Sid Ahmed Serri. Il contiendra 45 CD, un livre et un DVD-Rom. Dans ce DVD-Rom, Ahmed Serri intervient sur son parcours. On retrouve aussi des manuscrits et des poèmes que les chercheurs peuvent consulter facilement. Sur le plan technique, il s'agit d'un travail moderne. Pour Mohamed Tahar Fergani, nous avons opté pour les Zdjoul qui n'ont pas été enregistrés. Ils seront interprétés par Salim Fergani en hommage à son père.
Ensuite, nous allons présenter le legs des Bouali (Ghaouti et Mohamed) et des Aboura (Mostefa et Kheirddine) de Tlemcen pour montrer leur importance par rapport à la musique algérienne. Les partitions que les Bouali et Aboura avaient laissées sont en phase d'être enregistrées par un orchestre. Elles seront éditées en coffrets vers la fin 2011. Il y aura également d'autres coffrets consacrés à la Sana'a d'Alger, à cheikh El Ghafour, à Sadek Bedjaoui, à Omar Bekhchi, à cheikha Tetma et à Abdelkrim Dali. Ce n'est qu'un début pour ces enregistrements. J'espère que l'effort se poursuivra au-delà de 2011 et de «Tlemcen, capitale de la culture islamique».

-Vous avez également un programme de documentaires. Qu'en est-il exactement ?
Nous avons un programme de production de treize documentaires sur les musiques, les danses et les traditions des régions d'Algérie. Pour Tlemcen, il y aura des documentaires sur le hawzi, la lutherie et le hawfi. Les danses de la Saoura, des Hauts-Plateaux, de l'Ahaggar, du Tassili, du Souf et du M'zab feront l'objet de documentaires également. Les traditions seront montrées à travers les chants, les musiques, les danses… Nous avons également au programme la production d'un coffret de quatorze livres sur les contes et légendes de Tlemcen. Cela comprend des contes pour enfants, les récits des voyageurs et les contes mystiques. Ce travail a été préparé par des chercheurs et des universitaires.


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