La grave crise que traverse le secteur de l'éducation à Tiaret, à travers ses structures syndicales, pourrait avoir un dénouement prochain si les responsables centraux de l'UGTA, comme ils venaient de le promettre à une forte délégation reçue à ALGER, prennent le soin de descendre à la base pour s'imprégner de près de la lourde atmosphère qui règne dans les structures syndicales. Des instances tant horizontales que verticales et surtout leur pendant, la commission des oeuvres sociales, qui restent fortement contestées et en proie à des dissidences quelque peu légitimes mais véhémentes, problématiques et souvent génératrices de violences. De nombreux problèmes organiques ont atterri devant des tribunaux. Le silence (certains diront complice) de la centrale rend inextricable ces affaires qui s'enchevêtrent, prennent de l'épaisseur et finissent dans le statut quo. Si pour les structures traditionnelles de l'UGTA (union de wilaya et territoriale) on continue de pétitionner, le syndicat d'entreprise de l'éducation, après avoir décidé le gel de cette structure, est passé carrément au limogeage du secrétaire général. Ce dernier a été remplacé par un autre en attendant que les gens de la FNTE daignent venir à Tiaret pour régler ce conflit. Hier, des membres de cette instance (syndicat d'entreprise) sont venus à notre bureau exposer les motifs du limogeage du SG qui reste motivé par des considérations qui ne sont ni conjoncturelles, ni liées aux problèmes organiques que vit le syndicat UGTA à Tiaret. Les protestataires, qui nous feront un long exposé chronologique des faits, rappellent que cette crise a pris effet à partir du 29 juin 2004, quand certains membres avaient décidé de protester contre le bénéfice, par le SG de l'union de wilaya, d'argent des oeuvres sociales des moulins de TIARET. Il s'en est suivi des protestations contre l'imposition du président de la COS et plusieurs décisions de gel pour, entre autres, avoir cautionné les agissements de certains membres de cette même COS, par ailleurs poursuivie en justice par un promoteur d'ORAN qui contestait la non application de clauses contractuelles portant sur la prise en charge d'estivants sur les bords de la corniche oranaise. Une affaire de trop (toujours pendante) venue aggraver la situation et faire perdre à certains de ses membres le peu de crédibilité dont ils bénéficiaient auprès d'une partie des 13 000 enseignants, jusqu'au communiqué du 27 décembre de l'an 2005. Un communiqué signé par 25 des 33 membres du conseil et qui porte sur la désignation d'un remplaçant.