Le candidat à la présidence de la FAF, Abdelkader Chaâbane, a présenté hier, à la maison de presse Tahar Djaout, les grandes lignes de son programme. En présence de plusieurs membres de son bureau et de son directeur de campagne, Mohamed Laïb, l'ancien président de la Commission d'arbitrage annonce que la course à la succession de Mohamed Raouraoua est désormais ouverte et qu'il acceptera le verdict des urnes que doit livrer l'assemblée générale le 23 janvier en toute démocratie. « C'est par souci d'apporter mon expérience au football que je me suis lancé dans la bataille et à l'assemblée générale de trancher en toute démocratie », dira-t-il en substance. Ensuite, il donnera la parole à Mohamed Laïb pour dévoiler les grands axes de son programme. Un programme qui s'articule autour de quatre chapitres pour lesquels des commissions seront créées pour cerner tous les problèmes du football national et proposer des solutions aussi bien dans la gestion administrative que technique dans l'espoir de redresser la situation. Laïb annoncera pêle-mêle, la création d'un centre de regroupement des équipes nationales et de l'association des entraîneurs pour gérer leurs problèmes, réactiver le club Algérie pour aider l'équipe nationale de football, la structuration de la FAF... Le candidat Chaâbane, qui annonce le début de sa campagne avec cette première rencontre avec la presse, affirme en outre qu'il comptera sur l'apport de toutes les forces vives du pays. C'est ainsi qu'il propose de soumettre à l'AG « l'abrogation de l'article 47 afin qu'elle (l'assemblée) redevienne l'organe officiel et une tribune de débat et du coup permettre à toutes les compétences marginalisées d'en faire partie ». En tant qu'ancien président de la Commission d'arbitrage, M. Chaâbane accorde une attention particulière aux chevaliers du sifflet : « Une attention particulière sera accordée aux hommes en noir pour révolutionner le corps d'arbitrage. Nous allons charger une personnalité très connue dans le monde de l'arbitrage de se pencher sur ce volet. » Dans le même ordre d'idées, il affirme qu'il est favorable au retour de la CCA qui doit, selon lui, rendre des comptes au bureau fédéral et non pas comme il existe actuellement avec la DTNA qui n'a d'interlocuteur que le secrétaire général ou le président de la FAF. Le volet technique demeure l'un des axes les plus importants, sinon le plus important dans le programme de M. Chaâbane puisque la Direction technique nationale (DTN) constitue la colonne vertébrale de toutes les fédérations où toutes les structures travaillent dans son intérêt puisque la finalité, c'est d'avoir une équipe nationale représentative. Dans la foulée, l'ancien DTN, Hamid Zouba, annonce que la formation des entraîneurs et des joueurs sera le mot d'ordre de la composante de M. Chaâbane. M. Zouba, qui sent une certaine volonté chez les pouvoirs publics d'aider le football à sortir de son marasme, estime que les clubs doivent être dotés de centres de formation pour alimenter continuellement les équipes seniors. M. Chaâbane conclura le jeu des questions-réponses en affirmant qu'il n'a jamais fait partie de la composante de son concurrent direct, M. Hadadj, et qu'il va rencontrer tous les acteurs et les personnalités sportives à travers le territoire national afin de défendre son programme.