-Ras-le-bol des agents du recensement Chargés du dernier recensement économique ayant touché diverses structures de la région, de nombreux agents n'ayant pas été payés, se sont rassemblés à la fin de la semaine écoulée devant le siège de la commune de Sétif, chargée de l'opération qui a touché divers secteurs et administrations aussi bien publiques que privées.Les réclamants qui ont frappé à toutes les portes, ne comprennent pas la manière de faire de l'administration, laquelle affiche une fin de non- recevoir qui ne dit pas son nom. «Après avoir réalisé le travail demandé, nous sommes en droit de réclamer notre dû. Malheureusement, les responsables sollicités n'ont pas voulu faire l'effort nécessaire pour nous régulariser. On ne demande pourtant pas l'aumône. Ne dit-on pas que tout travail mérite salaire ? » s'interrogent ces agents qui ne savent plus à quel saint se vouer. A. Benhocine -Bir Al Arch : Une daïra sans structures administratives Composée des communes de Tachouda, Bellaâ, El Ouldja et Bir El Arch, chef-lieu de daïra, celle-ci est dépourvue de bon nombre de structures administratives devant atténuer les tracasseries d'une population estimée à 60 000 âmes. Pour le moindre document, les citoyens d'une région à vocation agricole sont obligés de mettre le cap sur El Eulma ou Sétif. Ne disposant pas d'une antenne de la Banque agricole du développement (BADR), de Sonelgaz, d'une unité de la Protection civile, d'une station de bus, pour ne citer que ces secteurs, la daïra n'ayant de daïra que le nom, a besoin de ce genre de structures rien que pour atténuer le calvaire des citoyens des localités limitrophes, lesquels ne disposent pas, pour certaines d'entre elles, d'une salle de soins ou d'un petit stade de proximité. -L'hécatombe continue L'inconscience de certains chauffards de cortèges nuptiaux est l'autre source importante d'accidents de la route. Ainsi, le rond-point de Cheikh laifa (ex-Farmatou), un quartier situé à la périphérie nord de Sétif, a été jeudi le théâtre d'un télescopage de trois véhicules formant un cortège nuptial.Cet énième accident a fait cinq blessés dont certains cas sérieux ont été évacués vers le CHU de la ville. Notons que durant les huit mois de l'année en cours, les différents axes routier de la wilaya ont enregistré nous dit-on pas moins de 1000 accidents qui ont fait plus de 100 morts et 900 blessés. Avec de tels chiffres, la wilaya se maintient à la première place en nombre d'accidents de la circulation routière générés par le non-respect du code de la route, l'excès de vitesse et la conduite en été d'ébriété, principales causes d'un drame qui n'en finit pas.