Un bulletin d'information émis, le jeudi 22 septembre à 10 h, par la cellule de communication de la protection civile de Guelma, et dont une copie nous a été transmise, a provoqué une situation de crise à la sûreté de wilaya de Guelma. Noyée dans la synthèse, une intervention des agents de ce corps au niveau de la sûreté de daïra d'Héliopolis, affirmait qu'un jeune âgé de 24 ans a tenté de mettre fin à ses jours le mercredi 21 septembre en s'aspergeant d'essence dans les locaux de la police. Atteint de brûlures au niveau des cuisses, le jeune a été secouru par les agents de la Protection civile puis transporté en urgence à l'hôpital Okbi de Guelma. En fin d'après midi, vers 18h, la Protection civile apporte un rectificatif de taille par le biais d'un communiqué, dont une copie nous est parvenue, en précisant que le jeune n'a pas tenté de s'immoler dans les locaux de la police mais dans la cité Ouarfellah à Héliopolis, et qu'il a été uniquement conduit par la police au poste en attendant les secours. En début de soirée, plus exactement à 19H 56, la sûreté de wilaya de Guelma, sort officiellement de sa réserve à travers un communiqué de presse intitulé «Les forces de l'ordre de la wilaya de Guelma sauvent la vie d'un jeune qui a tenté de s'immoler par le feu». Ainsi, une troisième version de cette tentative de suicide est officiellement exprimée. Selon la police, le jeune a tenté de s'immoler en début de soirée, à 20 h, cette fois-ci au niveau de l'avenue Ben Brouk Hocine, à proximité de la station de taxis d'Héliopolis, et il n'a dû son salut qu'à l'intervention de policiers qui ont étouffé le feu ayant pris sur les vêtements et le corps de la victime. Laquelle n'a été conduite au poste que parce que son pantalon lui a été retiré; c'était donc pour préserver son intimité. La Protection civile n'a fait que transporter à l'hôpital le brûlé atteint au 2e degré au niveau de la partie inférieure du corps. Les causes de cet acte désespéré seraient dus à des problèmes sociaux.