Les habitants de Tala Mahriz, dans la commune d'Irdjen, ne cessent d'interpeller les autorités locales quant aux problèmes qui prévalent dans leur village, particulièrement le manque d'eau. A ce propos, les citoyens se plaignent des coupures récurrentes qui durent depuis des mois. «On ne sait pas si c'est le château d'eau qui est défectueux. Pourtant, nous sommes alimentés par le même réservoir, voire la même chaîne d'alimentation que les autres villages situés plus haut», s'interroge le président du comité, M. Kared.Le village Tala Mahriz est alimenté depuis un réservoir d'eau, alimenté, lui, depuis le château principal se trouvant au village Boujlil, dans la même commune. Ce dernier alimente également deux autres villages. Après avoir sollicité les services de l'Algérienne des eaux (ADE) et ceux de l'hydraulique, les villageois menacent de «ne pas payer les factures de consommation si aucune solution n'est trouvée». Par ailleurs, le comité s'interroge sur la mise en service de l'antenne de mairie et de la salle de soins dont les travaux ont été achevés depuis plusieurs mois. «La réalisation de cette infrastructure administrative a été bien accueillie par les villageois qui, pour tout besoin de se faire établir un document d'état civil ou autre, doit se taper plus de 4 kilomètre de route tortueuse, jusqu'au chef-lieu. Le maire nous a dit qu'un budget vient d'être voté pour équiper cette antenne de mairie et la salle de soin, mais on attend toujours», ajoute M. Kared. Les doléances des citoyens sont nombreuses. Les travaux d'aménagement de la route, notamment la réalisation de caniveaux, sont à l'arrêt. «Nous avons fermé les yeux quand les travaux se sont arrêtés en plein mois de carême. L'entrepreneur a ouvert les tranchées et il a tout laissé en l'état. Qu'attend le P/APC pour lui ordonner de reprendre les travaux ?», fulmine notre interlocuteur.