A peine l'été installé, avec ses longues et chaudes journées que les problèmes d'eau potable commencent à se manifester au niveau des localités de la commune de Boukhelifa. En effet, après une alimentation quotidienne, l'on vient d'instaurer ces jours-ci, le système de rotation d'une journée sur deux. C'est que le réservoir d'eau principal alimenté depuis une source qui faisait sept heures pour son remplissage est désormais passé à 11 heures, voire 12 heures pour faire le plein. D'autant que ce réservoir alimente deux châteaux d'eau qui, à leur tour approvisionnent trois villages, très denses en matière d'habitants, à savoir Mouzaïa, Ibou-laouadène et Taguermout d'où ce manque en eau. Seulement, on s'interroge sur le faible débit de la source alimentant cette réserve principale, surtout quand on sait qu'en cette période (juin) on est encore loin de la réduction ou du tarissement de la nappe phréatique. Par conséquent, l'anomalie se situe quelque part, cela sans omettre la vétusté de la tuyauterie qui, par certains endroits, occasionne d'importants dégâts. Au-delà de ces problèmes d'ordre technique, il n'en demeure pas moins que le facteur humain de par le gaspillage -parce que l'eau courante est gratuite- est pour beaucoup dans ces pénuries qui sont récurrentes depuis des années notamment en cette période des grandes chaleurs. A noter que le président d'APC a inspecté, au cours de cette semaine, les différents points essentiels dans cette chaîne d'alimentation en eau potable et ce, pour situer le problème et par ricochet, apporter des remèdes dans la mesure du possible, et, dans les plus brefs délais serait le mieux. Il est à signaler, par ailleurs, que les ribambelles et les processions d'ânes remplis de bidons et jerricans d'eau, empruntent déjà les chemins et prennent d'assaut les sources et fontaines. L'on s'interroge, dès lors, sur le quotidien de cette population quand le soleil flamboyant sera à son zénith, si bien sûr des solutions d'ici-là, ne sont pas apportées à ces pénuries.