Il a suffi de communiquer pour lever beaucoup d'équivoques et, partant, sécuriser les représentants de la population sur un sujet des plus préoccupants. Une vingtaine d'associations de quartiers activant sous l'égide de l'union (Uaqwa) a été reçue, ce jeudi, par le directeur général de OPGI, a-t-on constaté sur place. En colère, chacune d'elles, à travers ses représentants, a déballé toutes les préoccupations et inquiétudes ayant trait au logement dans toutes ses formes, le cadre de vie et l'amélioration urbaine. De la cité El Mhaffeur et Zaafrania, à la cité Pont-Blanc et Sidi Harb en passant par le 11 Décembre 1960 et Clair Soleil, tout le monde était là et a eu droit à une intervention en ce qui concerne les préoccupations des habitants de son quartier. Mais sans conteste, c'est le problème du logement qui a dominé toutes les discussions ayant duré plus de deux heures. L'intervention du directeur de l'OPGI de Annaba était aussi longue pour dissiper tout le flou qui contourne les projets, les réalisations et surtout les attributions. Selon le même responsable, l'OPGI Annaba a réalisé de 2006 à 2011 plus de 12 670 unités dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire (RHP). Cet important lot est réparti entre les 4 plus importantes localités où sont concentrés les bidonvilles. Il s'agit de Annaba, El Bouni, Sidi Amar et Bouzaaroura. A cela, il faut ajouter 8 000 logements sociolocatifs qui ont été inscrits, il y a deux mois, pour être attribués fin 2013. En 2012, plus de 12 000 appartements faisant partie du programme quinquennal 2010-2014 seront réceptionnés et distribués. C'est dire que d'ici 2014, tous les bidonvilles de la wilaya seront éradiqués, selon la même source. Un autre projet de 1 000 logements publics aidés (LPA) est actuellement à l'étude. Il est prévu qu'à la fin de l'année en cours les travaux seront lancés à Berrahal, Oued Ziad et Sidi Amar. Quant à Annaba, les 1965 logements LSL sont en phase finale d'attribution au grand bonheur des souscripteurs, dont la majorité des demandes cumulent des dizaines d'années. Plus de 300 autres habitations seront mises à la disposition des mal-logés de Sidi Harb II. Devant ces chiffres, les uns aussi importants que les autres, les participants à cette rencontre sont rentrés plus informés, et avec la ferme intention de transmettre ces données aux habitants de leurs quartiers respectifs.