L'impératif de réalisation de nouveaux équipements (bâtiments administratifs, structures d'hébergement adéquates et pôles d'activités commerciales modernes) susceptibles d'engranger des recettes autrement plus significatives ont constitué les recommandations phare de la récente session ordinaire de l'APW. En effet, des élus de cette assemblée ont fortement mis l'accent sur la nécessité de promotion et de stimulation des investissements producteurs de richesses à travers notamment l'inscription de projets de construction d'infrastructures administratives et hôtelières aptes à dégager des plus-values au profit du fonds de wilaya, et partant contribuer positivement à l'enrichissement de son budget. Les maigres ressources financières issues jusque-là de l'exploitation de quelques propriétés publiques, des zones d'activité commerciales (ZAC), des hangars de stockage et des logements de fonction, sis à Mila, Oued Endja, Grarem Gouga et Chelghoum Laïd renseignent, en tout état de cause, sur la sous-exploitation de ce patrimoine en question et devraient, par voie de conséquence, interpeller les responsables de la wilaya quant à l'obligation d'en fructifier et d'optimiser le rendement. Selon les rapports officiels de la direction de l'administration locale (DAL), les maigres, voire insignifiantes recettes provenant du bail de location des biens immobiliers (logements, appartements et villas) et l'exploitation des périmètres fonciers au niveau des (ZAC) ne couvrent, en réalité, même pas les lourdes et nombreuses charges de gestion. Sont illustratifs en ce sens les inconsistantes entrées obtenues au titre de l'année fiscale 2005 et qui n'ont dépassé guère les 3 363 360,04 DA