Le chemin de communication menant au village Ihedadhene, à 6 km au nord de Maâtkas, sur une distance de 1,8 km, est impraticable à la circulation automobile. Cette situation a été en-gendrée par l'absence de travaux d'entretien, car le chemin est dépourvu de caniveaux d'évacuation des eaux pluviales, tandis que ses buses, obstruées complètement, ne sont pas nettoyées. Ceci a accentué la dégradation de la chaussée par les eaux plu¬viales. Pourtant, la voie est empruntée quotidiennement par les habitants pour rejoindre la route communale d'où ils regagnent les chefs-lieux de la commune et de la wilaya. Le bitumage en tri-couche de cette route étroite et escarpée, réalisé en 2002, n'a pas résisté aux affres du temps et au trafic automobile. Ce qui a fait que sur toute la longueur de la route, le bitume est dégradé, laissant place à des crevasses et des nids de poule béants, qui rendent la circulation presque impossible. Les riverains la bordant souffrent particulièrement de la poussière qui envahit tous les environs. Aussi, les passants ne sont pas épargnés par la poussière, en été, et par la boue et les flaques d'eau, en hiver. «La route n'a pas reçu de travaux de réfection depuis des années. En plus de sa dégradation avancée, elle nécessite un élargissement et un raccordement à la route dite de «Azoumbi», car elle est sans issue, une situation qui accentue l'enclavement et l'isolement des villageois», dira un citoyen de la localité. Ceux qui endurent le plus ces difficultés sont notamment les automobilistes pour qui cette route constitue un cauchemar. Les habitants de cette zone, souffrant énormément de cet état de fait, ont interpellé moult fois les autorités pour prendre sérieusement en charge cette voie.