Compte tenu de la situation géographique du chef-lieu de la daïra et de celle de nombreux villages, ceints par une multitude de cours d'eau naturels qui dévalent sur les terres environnantes, le risque d'inondations est important. Faute de canalisations les eaux tumultueuses se retrouvent toutes sur les voies publiques. Des routes secondaires au chemin de wilaya, rien n'est épargné. `Une situation intenable qui fait craindre le pire à telle enseigne que les plus exposés prient tous les jours pour que la pluie ne tombe pas en abondance même au risque de faire face à la sécheresse. Le CW251 illustre la situation. Dalles brisées vers l'intérieur, blocs de pierre, sable, terre, bouteilles en plastique, sachets d'ordures…etc. Le caniveau profond d'environ un mètre est presque plein de terre jusqu'aux dalles. Certains endroits sont impossibles à nettoyer car les dalles sont fixes. Résultat, les eaux débordent sur le bitume dès qu'elles dépassent un certain débit. L'année dernière, des eaux ont inondé des habitations. Le chauffeur de la pelleteuse de l'APC ne savait plus où donner de la tête. L'an dernier, la pelleteuse a détruit plusieurs trottoirs, à la sortie est de la ville, sur la route d'Ihitoussène, afin de détourner les eaux qui inondaient des habitations. Cette destruction aurait pu être évitée si les caniveaux étaient nettoyés. Beaucoup de zones inondables demeurent toujours à la merci des crues et des inondations. Entre Loudha Guighil et Houra, il y a une quinzaine de zones à risques. Faute d'entretien, les avaloirs et les caniveaux du chef-lieu se sont avérés inaptes pour la rétention des grandes quantités d'eau qui s'abattent sur la région en période hivernale. Les artères et les ruelles sont submergées à la moindre averse, rendant la circulation piétonne et automobile plus difficile. Le réseau de drainage des eaux de pluie présente d'énormes défaillances et ne répond nullement aux normes requises. Obstrué à plusieurs endroits, celui-ci ne retient plus les eaux qui proviennent des hauteurs de la commune et qui charrient avec elles la gadoue et divers objets. Lors des réparations, une attention particulière est portée à la conduite principale d'eau potable, aux fils téléphoniques, aux buses d'assainissement, et maintenant, aux conduites de gaz naturel.