La route principale commandant Oudak Arab, au centre de Chemini, est constamment livrée à l'anarchie. De nombreux vendeurs exerçant dans le commerce informel ont transformé les trottoirs, au grand dam des piétons, en lieu de prédilection pour écouler en toute quiétude leur marchandise. Des baraquements métalliques, qui font office de petits locaux, disputent la place aux piétons les obligeant à quitter le trottoir pour marcher sur la chaussée au péril de leur vie. Les lieux qui servent aussi pour la vente du poisson dégagent des odeurs nauséabondes. Par ailleurs, de petits embouteillages se forment quasi quotidiennement sur une partie de cette route rendant du coup la circulation peu fluide et provoquant souvent des prises de bec qui dégénèrent parfois entre automobilistes. A l'origine de cette cacophonie, le stationnement anarchique de plusieurs voitures sur la chaussée qui est rendue ainsi étroite. « Il faut dire que le laisser-aller de l'APC et l'absence de l'autorité publique suite à la délocalisation de la brigade de la Gendarmerie nationale sont pour beaucoup dans cette anarchie », lâche un citoyen. Et d'ajouter : « Les autorités locales doivent impérativement donner un coup de pied dans la fourmilière afin de rendre aux espaces publics leur propre vocation. »