Après avoir porté un échec cuisant à un lobby politico-financier local qui gérait à distance les affaires courantes des clubs sportifs, Ali Rouainia sort de ses gonds et menace de suspendre les activités de l'équipe fanion de Souk Ahras, prise en otage, selon lui, par les relais d'un parti politique et des milieux mafieux. «J'avais moi-même pris en charge toutes les dépenses de l'équipe avant son accession(…) j'avais affronté les méandres de la justice et eu gain de cause après deux longues années de lutte contre l'arbitraire (…) n'est-il pas temps pour que tout le monde se mobilise autour d'un principe fondamental qu'est la promotion du sport à Souk Ahras ?» s'est-il demandé, avant de dénoncer des milieux partisans qu'il soupçonne de vouloir confisquer la victoire de l'ESSA face à la «mafia sportive locale». «S'il y a des cercles occultes qui appréhendent notre présence à la tête de cette association et autres qui sont en train de dresser des obstacles face à des milliers de jeunes épris de jeu et de compétition, nous leur promettons une série de scandales qui seront traités par voie de justice. Nous commencerons par le chapitre des associations fictives créées depuis 2000, et finirons par la vente aux enchères d'un bus qui appartenait à l'ESSA», a-t-il conclu. Notre interlocuteur subit, dit-il, des pressions, par personnes interposées, pour des raisons qu'il qualifie de «mercantilistes et politiciennes».