Les habitants de «Ouadhia village» souffrent des actes de vandalisme, à l'origine d'un sous-développement qui pénalise l'ensemble de la localité. C'est le cas du téléphone fixe, vandalisé depuis des années, mais n'est pas encore rétabli, ou du bureau de poste, cambriolé lui aussi, pour rester fermé depuis, au grand dam des villageois. Pour pouvoir s'offrir un moment de navigation Internet, les jeunes sont contraints de descendre au chef-lieu, distant de plus de 5 km. Même chose pour ceux qui souhaiteraient retirer leur paie ou effectuer la moindre opération postale, non sans de longues chaînes, en gardant l'espoir de la disponibilité de liquidités. Depuis plus d'une année, dès qu'on est dans la période des virements des salaires et des pensions de retraite, de longues files d'attente se forment au devant du bureau de poste avec, de surcroît, de fréquentes déconnexions du réseau et l'épuisement de liquidités dans les caisses.