Une petite ville comme Ain El Hammam, ne doit pas connaître de problèmes de circulation», commente un citoyen, sidéré devant l'embouteillage qui se produit au beau milieu de la place de Aïn El Hammam. L'endroit le plus spacieux de l'ex Michelet, regroupe tous les facteurs inhérents à la perturbation du flux normal des automobiles. La place réservée aux taxis, à l'écart à une certaine époque, étouffe depuis que le nombre important de taxis qui doivent y prendre place, s'est accru. Leur nombre est si important que les retardataires sont contraints de se garer en deuxième position, devenant ainsi une entrave au passage des autres véhicules. Les «taxieurs» accusent leurs collègues «sans papiers» (les clandestins) de squatter une partie de la station. Le long du trottoir d'en face, bien que le stationnement soit interdit, certains indélicats en garant leurs véhicules, réduisent la chaussée à son strict minimum et contribuent à la création d'embouteillages inextricables. Ainsi, ce point de rencontre de trois rues, au flux important, devient un goulot d'étranglement pendant une bonne partie de la journée. Impatients, les automobilistes ignorant les règles élémentaires du code de la route, particulièrement la priorité à droite, créent une anarchie indescriptible accentuée, par un concert de klaxons. La situation plusieurs fois décriée, s'empire au fil des ans. Un nouveau plan qui prendrait en compte toutes les entraves à la fluidité de la circulation, est vivement souhaité.