L'assemblée populaire communale de Sétif vend par acte notarié, le 12 décembre 1995, à l'agence foncière une parcelle de 13 772,25 m2, située à la nouvelle zone urbaine «A». Le 5 mai 1997, la municipalité délivre à l'agence foncière l'autorisation du découpage de l'assiette devant dès lors, se transformer en lotissement à usage d'habitation individuelle. Une fois le statut juridique ficelé, l'agence foncière met en vente la parcelle. Des actes notariés de vente sont établis à partir du mois de décembre 1997 aux six acquéreurs. Avant d'entamer la construction, les citoyens s'approchent des services techniques de la commune pour l'obtention du permis de construire, un document indispensable dans pareil cas. Selon les citoyens qui se sont rapprochés de nos bureaux, les services précités ont affiché une fin de non-recevoir à cause d'un problème de viabilisation de l'espace. Pour démentir l'argument de la municipalité, les citoyens engagent un huissier de justice. Ce dernier se déplace sur les lieux le 17 mars 2010. L'auxiliaire de justice qui établit un procès-verbal de constatation, atteste que le lotissement dispose bel et bien des réseaux, des eaux usées, de gaz et d'alimentation en eau potable. Après avoir frappé à toutes les portes, restées fermées tout au long de 14 années de galère ils adressent, en ultime recours, une correspondance au wali, le 20 juin 2011. Quatre mois après, la missive reste sans suite. Pour dénoncer une bureaucratie ayant encore et toujours la peau dure, les citoyens courant depuis 14 longues années derrière un utopique document, alertent à travers ces colonnes le chef de l'exécutif. «Nous sommes ballottés d'un bureau à un autre, sans raison valable; notre calvaire qui dure depuis plus de 14 ans, ne trouve toujours pas d'épilogue, pourtant notre dossier ne fait l'objet d'aucune contrainte ou réserve; nos innombrables doléances adressées aux différents responsables de l'hôtel de ville sont restées sans suite. Cette bureaucratie à la peau dure, ne mesure pas les préjudices causés à des familles qui ont payé rubis sur l'ongle leur parcelle de terrain», dénoncent-ils. Ils sollicitent, en ultime recours, l'intervention et l'arbitrage du wali.