L'université accueille 6325 nouveaux étudiants en graduation, inscrits exclusivement en LMD, et dont 62% sont des filles. L'université M'hamed Bougara de Boumerdès (UMBB) augmente ses effectifs, cette année, de 6325 nouveaux étudiants en graduation, inscrits exclusivement en LMD, et dont 62% sont des filles, ce qui porte le nombre total des étudiants à 27500 environ. Parmi eux, on compte128 étrangers issus de 32 pays africains. 19500 des inscrits se trouvent dans le système LMD, soit 71% des effectifs globaux de l'université. Cette année, on compte 484 inscrits en doctorat et 353 en magister. L'année passée, 6165 diplômés, dont 61% sont des filles, ont quitté l'UMBB. Parmi eux figurent 716 détenteurs de licences du système LMD et 436 Masters. Cette masse comptait 35 lauréats, dont 5 ont passé avec succès le concours national pour une bourse à l'étranger. L'université a aussi enregistré, au courant de l'année dernière, 9 habilitations, 13 doctorats et 95 magisters soutenus, 5 promotions au grade de professeur et10 au grade de maîtres de conférences. L'université de Boumerdès, créée en 1998, compte 5 facultés et 1 institut. Elle propose aujourd'hui des formations dans plus de 130 spécialités en graduation. Elle a opté pour le système LMD dès l'année 2004/2005. Aujourd'hui, 9 domaines sur les 13 existants au niveau national sont ouverts au LMD, notamment les mathématiques et l'informatique, les sciences et techniques, les sciences de la matière, les lettres et langues étrangères et le droit et sciences politiques. L'université dispose en outre de 2 filières à recrutement national : hydrocarbures -chimie, et génie électrique- électronique. L'encadrement y est assuré par 1199 enseignants permanents, dont 239 sont de rang magistral. Le taux moyen de l'encadrement y est de 1 enseignant pour 21 étudiants. Cette année, on prévoit le recrutement de 128 enseignants supplémentaires. Pour améliorer la qualité de l'enseignement, l'université s'est lancée dans un élan de partenariat avec des universités et autres établissements nationaux et étrangers. Elle a signé 42 conventions nationales et 41 autres internationales. En 2011, elle a accordé à ses enseignants et chercheurs 269 stages de courte durée et 129 congés scientifiques. Pour les formations de longue durée, elle a bénéficié de 05 bourses du type BAF/PNE. Cette année, elle en accordera 13. L'université est en coopération bilatérale avec des établissements espagnols, français et belges, notamment avec l'université de Bruxelles en biologie moléculaire. Elle est également sur 6 projets Tempus pour bénéficier de l'expérience européenne dans le domaine de l'enseignement supérieur. Elle organise en outre des rencontres scientifiques en son sein pour permettre les échanges. L'année passée, elle en organisa une dizaine. Pour répondre à ses besoins sans cesse grandissants, l'université développe aussi ses infrastructures. Elle a réceptionné un bloc de 1000 places pédagogiques au département d'informatique. Un projet de 6000 places pédagogiques (2000 à la faculté de biologie au Sahel, 3000 à celle des sciences économiques, et 1000 pour la faculté de génie civil) est en cours de réalisation. Les travaux de construction d'une bibliothèque à la faculté des sciences de l'ingénieur connaissent un taux d'avancement appréciable. L'université a en outre lancé une opération d'acquisition d'équipement informatique et de travaux pratiques ; et vient de relancer la réalisation d'un bloc de recherches. Pour répondre aux besoins de logements de ses personnels, elle a lancé un projet de réalisation de 150 logements de fonction. Elle compte aussi se distinguer avec la réalisation d'un centre national de recherches en nano matériaux et nanotechnologie.