Le transfert, dans le cadre de la délocalisation de la ville de Hassi Messaoud, va se faire d'abord pour les habitants des bidonvilles, des constructions illicites et de l'habitat précaire, a déclaré, hier, le wali de Ouargla, Ahmed Melfouf, sur les ondes de la Radio nationale. Il a précisé que ce transfert concernera 505 familles (306 familles des bidonvilles, 91 familles des habitats précaires et 108 familles des constructions illicites). « Le recensement de ces familles a été fait et bloqué à sa situation actuelle », a ajouté, à ce propos, le wali de Ouargla. Dans ce cadre, une enveloppe de 500 millions de dinars a été dégagée par le ministère de l'Habitat dans le cadre du Fonds spécial Sud pour la construction de 540 logements et de tous les équipements d'accompagnement, soit une école primaire, une antenne administrative, un centre commercial, une brigade de la gendarmerie et une unité de la Protection civile. Le début des travaux de réalisation de cet ensemble dans le site retenu (situé à 40 km de Hassi Messaoud et s'étalant sur 100 ha) est prévu pour ce premier trimestre 2006, selon M. Melfouf. Trois sites ont été retenus par un conseil interministériel pour la réalisation de la future ville de Hassi Messaoud. Ainsi, en plus du site réservé à l'accueil des familles des bidonvilles, des constructions illicites et de l'habitat précaire, un endroit est prévu pour accueillir la future nouvelle ville et un autre est réservé pour la zone d'activité industrielle (200 ha). A rappeler que le siège du chef-lieu de Hassi Messaoud (la nouvelle ville) sera transféré à Oued El Mareâ, une localité située à 100 km de Touggourt. A signaler que le wali de Ouargla a estimé que la finalisation du projet pourrait nécessiter une enveloppe supérieure à celle débloquée par les pouvoirs publics (50 milliards de dinars, ndlr). Quel sera l'avenir de l'ancienne ville de Hassi Messaoud ? Selon le wali, « celle-ci sera mise au service de sa mission première, soit l'exploitation du pétrole et du gaz ».