Un heureux événement vient d'égayer le foyer d'un couple d'officiers supérieurs de police (commissaires) de Boumerdès. Des quadruplés, deux filles et deux garçons, sont venus rendre la joie de vivre à ce couple après la perte cruelle d'une partie de la famille (la mère, la sœur, deux frères) du papa, commissaire divisionnaire, lors du séisme de 2003. Un bonheur qui remplace un malheur. Ils sont venus en fait « ressusciter » les défunts. Leurs prénoms sont désormais présents au sein de la famille comme s'ils n'étaient jamais partis. Ce qui est méritoire de rapporter, c'est l'accompagnement médical d'une équipe du service de gynécologie de l'hôpital Mustapha Bacha à Alger, à sa tête le professeur Derguini ayant suivi la maman depuis le cinquième mois de la grossesse. Cette équipe n'a ménagé aucun effort pour faire aboutir cette grossesse sans complications. Agée de 31 ans et mère d'une petite fille, la maman a été prise en charge au niveau de cette structure depuis le cinquième mois de grossesse en raison d'éventuels risques. Des consultations et des examens réguliers ont été effectués durant toute cette période. La grossesse ayant atteint les 35 semaines, c'est-à-dire sept mois et trois semaines, l'équipe a alors décidé de césariser la maman le 6 janvier, après avoir constaté la rupture des membranes dans la matinée, pour donner naissance aux quatre nourrissons qui sont aujourd'hui en très bonne santé avec un poids de 1 950 g, 1 900 g, 1 620 g et 1 450 g. La maman a quitté l'hôpital avec ses deux filles. Les deux garçons sont actuellement en observation au service de néonatalogie en attendant que leur poids se stabilise, selon Pr Derguini. D'après lui, il est rare de rencontrer des quadruplés d'une grossesse spontanée, c'est-à-dire sans recours à la procréation médicalement assistée (PMA). Avec un tel procédé, a t-il expliqué, on peut rencontrer des jumeaux, des triplés et des quadruplés. Donc, pour lui, c'est une grossesse à risque qui nécessitait un suivi médical très strict.