Heureuse nouvelle pour la famille Saci qui vient de s'agrandir avec l'arrivée de quatre jolies poupées qui ont égayé le foyer. Mais celui-ci s'annonce déjà trop exigu et le revenu familial n'avait pas prévu cette l'arrivée des quadruplées. Heureuse est la nouvelle certes, mais le père se débat déjà dans des problèmes. Il en appelle à tous ceux qui peuvent l'aider. Mohamed Saci, papa de quatre filles, nées le 17 avril 2007, en appelle aux pouvoirs publics afin d'affronter dignement, dit-il, cet « heureux événement ». « Je ne sais plus à quelle institution me vouer. Mis à part des mots gentils et de chaudes félicitations, aucun organisme d'Etat n'a daigné bouger le petit doigt. Je me sens perdu », dit-il dépité. Déjà père d'une fille de 19 mois, Mohamed Saci occupe avec sa femme une pièce de... 5m2 à la cité Dessolier (Bourouba), le plus vieux bidonville d'Algérie (construit en 1956). Ses malheurs ne s'arrêtent pas là, il est aussi sans emploi. Il ne doit sa subsistance qu'à « Allah qui m'a permis d'apprendre le métier de couturier. Grâce à une machine à coudre, il m'arrive de sous-traiter, chez moi, pour des ateliers de confection. Je me débrouille ainsi pour gagner quelques sous ». Né en 1969, dans la pièce qui lui sert aujourd'hui de logement, Mohamed Saci tient à faire l'appel suivant : « Ma famille s'est installée à Dessolier en 1956. Mes frères et sœurs aînés y sont tous nés. Nous n'avons jamais bénéficié d'un logement. J'espère que les autorités de mon pays feront quelque chose pour que mes cinq filles puissent vivre dans la dignité. » La maman qui a mis au monde quatre filles, le 17 avril 2007, n'a toujours pas quitté la maternité de l'hôpital Mustapha Pacha d'Alger. Selon une source médicale, il faudrait encore quelques jours pour permettre aux quadruplées de rentrer à la maison. « Mais où ? », demande, inquiet ce papa désemparé. Gageons que l'appel sera entendu et que la famille Saci pourra être hébergée dans l'immédiat.