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Des Moudjahidine de la wilaya III témoignent
57è anniversaire du 1er Novembre 1954
Publié dans El Watan le 01 - 11 - 2011

A l'occasion du 57e anniversaire du déclenchement de la lutte armée pour le recouvrement de l'indépendance, nous publions des témoignages de Moudjahidines (recueillis par le bureau de Seddouk) se rapportant à quelques faits d'armes.
Abdelhamid Djoumer, raconte ce qu'il a vécu lors d'une bataille qui a eu pour théâtre les hauteurs de Tichy : «L'enfer a duré
de 5 h du matin jusqu'au soir. Des obus ont été tirés sur nous par un canon d'un bateau amarré au large. Nous avons perdu 10 Moudjahidine et 19 d'entre nous ont été blessés. J'ai été blessé à la mâchoire. Le sang a coulé à flot. Le lendemain, on nous a conduit à l'infirmerie. Je suis resté 4 mois à me nourrir qu'avec du lait en conserve».
Laïd Aït Khelifa, infirmier de l'ALN, témoigne : «1959. Nous sommes en pleine opération «Jumelles». Je suis affecté dans la région de Beni Abbas. Je suis appelé à la rescousse d'une infirmerie dépassée par le nombre de blessés. Il n'y avait ni médicaments ni nourriture. Nous sommes restés six jours privés d'alimentation. Au septième jour, nous étions six à partir chercher quoi mettre sous la dent. En cours de chemin, nous avons croisé deux groupes de combattants de L'ALN auxquels nous nous sommes joints pour sillonner les maquis tous ensemble. Soudain, nous sommes tombés dans une embuscade. Nous essuyons plusieurs rafales de mitrailleuses. Heureusement personne n'est blessé».
Makhlouf Balit, livre un témoignage sur la mort de son compagnon d'arme, chikh Atitouh, nom de guerre de Saddek Harfouche, commissaire politique tombé au champ d'honneur lors d'un accrochage survenu en 1961: «L'armée coloniale encercle le petit village de Tizi Larbaa, perché au dessus de Biziou. Pas loin du village, Cheikh Atitouh était en compagnie de deux autres compagnons. Ils étaient armés. Ils sont pris en étau par des militaires français. Cheikh Atitouh abat un officier français en lui tirant dessus à bout portant. Un échange de coups de feu retentit. Cheikh Atitouh est tombé l'arme à la main. Son compagnon de lutte Khouya Ali, secrétaire de la zone 1, est aussi tombé au champ d'honneur à un kilomètre de Seddouk Ouada».

Abderrahmane Mesghat, artificier de l'ALN, nom de guerre «moustique», raconte les souvenirs qu'il a vécus lors d'une bataille à laquelle il avait participé, en 1958, sur les montagnes de Souk Ahras : «Je faisais parti d'un bataillon. Au réveil, au petit matin, l'armée
française nous a repérés. Notre chef a envoyé un groupe de voltigeurs prendre le sommet d'une crête. Six avions de chasse survolent au dessus de nos têtes. Ils larguent des bombes et nous mitraillent.
L'accrochage commence. Nous avons réussi à faire crépiter plusieurs avions F.M. Une section de notre compagnie récupère les armes des soldats français tués. D'autres fuient. Puis, un char d'assaut avance sur nous en tirant plusieurs obus et fait actionner les mitrailleuses. J'ai placé une bombe qui explose. Le char est détruit. L'ennemi se retire. Nous avons perdu une trentaine de Moudjahidine et une dizaine de blessés. L'armée française a perdu beaucoup plus et nous avons réussi à récupérer plusieurs armes».


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