Une agression particulièrement lâche a été perpétrée, dimanche 30 octobre dernier, à l'encontre de Aïcha Saïdi, journaliste reporter à la Chaîne III de la Radio nationale, au niveau du chantier du centre culturel de l'APC d'Oran, où elle s'était rendue pour la réalisation d'un reportage. L'entrepreneur en charge de ce chantier s'en est pris, de manière bestiale, à notre consœur qui s'en est sortie avec des blessures physiques, mais surtout morales. Plus grave encore, l'agresseur en question s'en vantera publiquement, y compris devant des agents des services de sécurité. Ce grave précédent ne saurait être toléré ni être passé sous silence. Le Syndicat national des journalistes, indigné et scandalisé au plus haut point, interpelle les pouvoirs publics, les autorités locales d'Oran, l'APC d'Oran ainsi que la Direction générale de la Sûreté nationale pour prendre les mesures nécessaires afin que l'agresseur en question réponde de son acte inqualifiable devant la justice. Tout en assurant notre consœur de notre entière solidarité, le Syndicat exprime son inquiétude quant à l'aspect répétitif de ces cas d'agression contre les femmes et les hommes de la corporation dans l'exercice de leur métier. Le SNJ se déclare, par ailleurs, partie civile à chaque fois qu'un confrère fait l'objet d'une agression, chaque cas étant porté systématiquement devant la justice. Alger, le 3 novembre 2011