Le relief ainsi que la nature du sol et les écarts de températures sont la hantise des techniciens des travaux publics dans l'extrême Sud où les routes nationales et chemins de wilaya souffrent de multiples dégradations. La wilaya d'Illizi n'échappe pas à cette règle. Cette wilaya, qui compte un réseau routier de quelque 3600 km, souffre donc de l'éloignement et du manque de moyens adéquats pour la prise en charge des dégradations courantes qui entravent la fluidité de la circulation dans cette région qui enregistre d'importants passages de moyens et gros tonnages. Illizi est entièrement dépendante de son réseau routier, qui est le seul garant d'un désenclavement effectif de ses localités éparses mais aussi de l'attractivité touristique d'une wilaya comptant l'un des plus grands parcs naturels du pays, à savoir le Tassili. Les trois dernières années ont vu la réception de trois maisons cantonnières dédiées à l'entretien du réseau routier. Il est à souligner qu'une enveloppe financière de plus de 1,5 milliard de dinars servira à la réalisation de nouvelles maisons cantonnières à Illizi, Debdeb, Djanet, Ohanet, Fednoune et Hassi Bellegbour afin de renforcer un réseau existant de huit structures. Par ailleurs, un vaste programme de réfection touche déjà une centaine de kilomètres sur la RN 3 ainsi qu'une vingtaine de kilomètres sur la route reliant Hassi Bellegbour à Rhourde Ennous. La RN54 compte également la réhabilitation de plusieurs tronçons fortement dégradés entre la commune de Bordj Omar Idriss et Hassi Bellegbour ainsi que Hassi Bellegbour à Tin Foué Tabankort.