Le représentant du ministère public près la Cour de Batna a requis, dimanche, le maintien des peines prononcées à l'encontre des accusés dans l'affaire de spéculation sur le ciment, éclatée en 2010, et qui implique de hauts cadres de différents secteurs économiques. Plus de 100 milliards de centimes et 164 000 tonnes de ciments ont été détournés dans cette affaire. Une cinquantaine de personnes sont poursuivies par la justice, dont des entrepreneurs et des commerçants mais surtout des cadres de la cimenterie d'Aïn Touta, un directeur d'une agence bancaire à Oued Souf et un inspecteur des impôts. Les enquêtes qui se sont déclenchées des suites de cette affaire ont atteint plusieurs wilayas de l'est et du sud-est du pays : Oum El Bouaghi, Biskra, Constantine, Oued Souf et Batna.