L'enquête, qui a duré plus de six mois, a révélé le détournement de pas moins de 265 mille tonnes de ciment à des fins spéculatives. Des responsables au sein des cimenteries en question, des administrateurs, des banquiers ainsi que des entrepreneurs et des commerçants sont impliqués. L'enquête, qui a duré plus de six mois, a révélé le détournement de pas moins de 265 mille tonnes de ciment à des fins spéculatives. Des responsables au sein des cimenteries en question, des administrateurs, des banquiers ainsi que des entrepreneurs et des commerçants sont impliqués. Exposant le bilan de son commandement au cours d'un point de presse, hier, à la salle de réunion du 5e commandement à Constantine, le Colonel Ben Naamane Mohamed Etahar, chef de secteur du 5e commandement régional de la Gendarmerie nationale, a mis l'accent sur une affaire qu'il a qualifiée d' « importante ». Il s'agit principalement de spéculation et de détournement de ciment dans cinq wilayas de l'est du pays à savoir, Batna, Tébessa, Skikda, Sétif et Constantine. Les investigations, qui ont duré six mois, ont révélée l'implication de 258 personnes dont cinq responsables au niveau des cinq usines de ciment en question (Ain Ettouta à Batna, El Ma Labiadh à Tébessa, Hadjr Essoud à Skikda, Ain Lakbira à Sétif et El Hama Bouziane à Constantine), ainsi que plusieurs entrepreneurs et vendeurs de matériaux de construction. Au total, treize crimes et délits ont été constatés dans cette affaire qui a, faut-il le préciser, porté un coup dur aux différents projets en cours, notamment dans le secteur de l'habitat. Entre autres, il s'agit de « création d'association de malfaiteurs, fraude fiscale, spéculation illicite de ciment, faux et usage de faux, escroquerie, falsification de registre du commerce, usurpation d'identité ». Quarante-deux des mis en cause ont été écroués dont cinq cadres d'usines de ciment, deux cadres de la banque et une trentaine d'entrepreneurs et commerçants. Quatre-vingt-huit personnes ont été mises sous contrôle judiciaire, alors que trente cinq sont en fuite. Selon Ben Naamane, les trafiquants ont procédé, depuis 2007, date de régularisation du prix du ciment, à l'achat de 265 mille tonnes de ciment, soit l'équivalent de plus de 169 milliards de centimes. Il faut dire que les mis en cause achetaient le sac de 50 kg à 320 DA et le revendaient au marché noir, faut-il le préciser, à 750 DA. A cet effet, la marge bénéficiaire des spéculateurs a été estimée à près de deux cent trente milliards de centimes. Il est toutefois utile de souligner que le montant engrangé est suffisant pour construire près de dix mille logements sociaux de trois chambres. Exposant le bilan de son commandement au cours d'un point de presse, hier, à la salle de réunion du 5e commandement à Constantine, le Colonel Ben Naamane Mohamed Etahar, chef de secteur du 5e commandement régional de la Gendarmerie nationale, a mis l'accent sur une affaire qu'il a qualifiée d' « importante ». Il s'agit principalement de spéculation et de détournement de ciment dans cinq wilayas de l'est du pays à savoir, Batna, Tébessa, Skikda, Sétif et Constantine. Les investigations, qui ont duré six mois, ont révélée l'implication de 258 personnes dont cinq responsables au niveau des cinq usines de ciment en question (Ain Ettouta à Batna, El Ma Labiadh à Tébessa, Hadjr Essoud à Skikda, Ain Lakbira à Sétif et El Hama Bouziane à Constantine), ainsi que plusieurs entrepreneurs et vendeurs de matériaux de construction. Au total, treize crimes et délits ont été constatés dans cette affaire qui a, faut-il le préciser, porté un coup dur aux différents projets en cours, notamment dans le secteur de l'habitat. Entre autres, il s'agit de « création d'association de malfaiteurs, fraude fiscale, spéculation illicite de ciment, faux et usage de faux, escroquerie, falsification de registre du commerce, usurpation d'identité ». Quarante-deux des mis en cause ont été écroués dont cinq cadres d'usines de ciment, deux cadres de la banque et une trentaine d'entrepreneurs et commerçants. Quatre-vingt-huit personnes ont été mises sous contrôle judiciaire, alors que trente cinq sont en fuite. Selon Ben Naamane, les trafiquants ont procédé, depuis 2007, date de régularisation du prix du ciment, à l'achat de 265 mille tonnes de ciment, soit l'équivalent de plus de 169 milliards de centimes. Il faut dire que les mis en cause achetaient le sac de 50 kg à 320 DA et le revendaient au marché noir, faut-il le préciser, à 750 DA. A cet effet, la marge bénéficiaire des spéculateurs a été estimée à près de deux cent trente milliards de centimes. Il est toutefois utile de souligner que le montant engrangé est suffisant pour construire près de dix mille logements sociaux de trois chambres.