L'article «CFA, côté cour» publié dans notre édition du 27 octobre 2011, a fait réagir le président de la Commission fédérale des arbitres qui nous a adressé la réponse suivante : «Les écrits à sensation et à répétition du journaliste Y. O., à propos de la CFA et de son fonctionnement jusqu'au moindre détail, dénués malheureusement de tout fondement, appellent de notre part les précisions suivantes afin d'éviter la désinformation aux relents de desseins de déstabilisation. 1) La note interne, dont parle le journaliste, concernant l'impact des actions de formation réalisées par la CFA, ne traduit que le souci de cette dernière pour l'application de la réglementation dans toutes ses dimensions en suscitant une prise de conscience à cet effet. Même si le constat n'est pas parfait et ne peut l'être, s'agissant de formation continue à long terme, il n'en demeure pas moins qu'une progression constante du niveau général est enregistrée au fil du temps. Le rajeunissement du corps arbitral, nonobstant ce que pensent certains, est une évidence vérifiable sur tous les terrains d'Algérie. 2) Faut-il préciser que les sanctions prises à l'encontre des arbitres et arbitres assistants relèvent des affaires courantes de la CFA, suite à l'explication périodique des rapports des évaluateurs pour des cas qui ne sont pas toujours similaires. Afin d'éviter encore l'amalgame, il y a lieu d'apporter des éclaircissements au cas par cas des faits signalés par le journaliste Y. O. Benarous Mohamed, arbitre assistant international, a été sanctionné après audition le 11 octobre 2011 pour répondre et apporter des preuves de son courrier truffé de mensonges, adressé au président de la FAF, en plus de ses déclarations outrageuses et diffamatoires à l'encontre du président de la commission. Durant son audition, des preuves irréfutables qui ont été apportées quant à son utilisation sur le plan continental et international par le truchement de désignations faites par la CFA uniquement, à savoir la Coupe du monde militaire, les tournois de l'UNAF en Libye et au Maroc. Faire la comparaison entre les cas de Benarous et Benouza n'est qu'un simple raccourci, tellement ils sont différents ; de plus amples précisions auraient dû être demandées à la CFA pour plus de crédibilité dans l'information à rapporter, car le reproche fait à Benouza Mohamed est relatif à l'exploitation de ses deux rapports de mission ordonnée par la CFA des rencontres Inter Club/Kaduna et Zimbabwé/Liberia. Cependant, pour continuer dans le domaine des sanctions, vous avez passé sous silence plusieurs cas pris au cours de la même réunion et qui sont consignés sur le PV de réunion de la CFA ? 3) D'autre part, s'agissant de la «disparition» des écrans de contrôle de la CFA de l'arbitre Bouhenni, qui mieux que le journaliste Y. O. est en mesure de nous donner les motifs de son éclipse, ayant lui-même signalé sa mise à l'écart bien avant même la CFA (El Watan, Bouhenni mis à l'écart «sous la plume de Y. O.») Enfin, la loi 3 de l'IFAB ne constitue en aucun cas la pomme de discorde avec la CFA qui n'a aucune prérogative pour légiférer en matière de lois du jeu. Voyons ce qu'il faut comprendre : loi 3 ; - tout match est disputé par deux équipes composées chacune de onze joueurs au maximum, dont l'un sera gardien de but. Aucun match ne peut avoir lieu si l'une ou l'autre équipe dispose de moins de sept joueurs. Les équipes en présence doivent débuter avec 11 joueurs chacune comme stipulé dans les R.G. de la FAF. La CFA est un organe à part entière de la Fédération algérienne de football, applique à la lettre les règlements du Championnat de football professionnel et amateur en se référant aux articles 57 du règlement du Championnat amateur et 70 du règlement des Championnats de football professionnel qui stipulent : aucune rencontre ne peut débuter si l'une des équipes se présente avec un effectif de moins de onze joueurs, l'équipe contrevenante subit les sanctions prévues par l'article 89-1 du code disciplinaire. Dont acte.