Samsung a lancé officiellement en Algérie le Samsung Galaxy S II et la Galaxy Tab 10.1, deux produits qui ont eu un succès planétaire. L'annonce a été faite lors d'une cérémonie organisée à la salle des conférences du centre commercial de Bab Ezzouar, en présence de journalistes spécialisés dans le domaine. Une rencontre qui se voulait conviviale et simple et aussi une manière de démontrer que la firme sud-coréenne s'intéresse au marché algérien. Très attendu, le Galaxy S II, rival l'iPhone 4, offre des services complémentaires de sécurisation et de connectivité pour les utilisateurs professionnels. Il fait la part belle aux loisirs et à l'interactivité. Il est équipé de hubs qui offrent un accès direct à la musique, aux jeux, aux livres, aux magazines et aux services de réseaux sociaux. Partager le contenu devient un vrai jeu d'enfant. Les images prises par la caméra 8 mégapixels de haute qualité, enregistrées et restituées en 1080p, se partagent aisément via le téléviseur, l'ordinateur portable et autres équipements, grâce à la technologie brevetée AllShare. Premier argument de vente de ce téléphone, le design et la finition. Il joue à la séduction avec une belle ergonomie. Samsung est entré sur le marché des smartphones depuis seulement 2010, mais ses ventes ont explosé grâce à un système de production qui permet de sortir des produits rapidement sur le marché et raccourcit les délais. La première impression de Galaxy Tab 10.1 est très favorable. Le packaging est agréable et contient le minimum syndical, à savoir la tablette, un cordon USB connectable à un chargeur, un très pratique adaptateur USB pour connecter un câble USB standard et enfin une paire d'oreillettes audio. La finition générale est très bonne, même si on aurait préféré un dos métallique qui aurait apporté une meilleure rigidité. Du point de vue design et qualité de fabrication, on est très clairement en face de la tablette Android la plus réussie à ce jour. On pourrait tout juste lui reprocher un manque d'originalité. La prise en main profite évidemment du faible poids de la tablette (à peine 570 g en version Wifi et 575 g en version Wifi 3G). L'utilisation à une main est aisée et peu fatigante. Les deux seuls boutons sont regroupés sur la tranche supérieure de l'appareil et sont faciles à utiliser. Jusque-là, le petit monde des tablettes sous Android 3.0 avait été remarquablement uniforme. Et pour cause, Google maintient un contrôle très strict sur son système d'exploitation contrairement au smartphones. Avec pour résultat une interface totalement identique d'un constructeur à l'autre, les seules différences résident dans les logiciels préinstallés. Ce statu quo est rompu avec la présence de TouchWiz, la surcouche de la marque. Pour autant, nous ne sommes pas en présence d'une refonte complète de l'interface comme sur les androphones mais plutôt de petits changements disséminés un peu partout dans l'OS. Parmi les plus visibles, on trouve une barre de lancement permettant d'accéder à plusieurs petites applications, comme une calculatrice, un calendrier ou encore un gestionnaire de tâches.