Les chats cohabitent avec les malades à Beni Messous Au service des soins intensifs de cardiologie de Beni Messous, à Alger, les chats semblent cohabiter à merveille avec les malades. Ces animaux dits «domestiques» se pavanent entre les lits des malades et dans les couloirs. Les malades hospitalisés peuvent attraper facilement toutes sortes de bactéries émanant de ces animaux. Censé être aseptisé, cet espace de cardiologie devrait être assujetti à un contrôle plus rigoureux. La vigilance devrait être également de mise pour le corps médical. Comment arrive-t-on à réguler le flux de visiteurs alors que les chats circulent à leur guise ? Des mesures d'hygiène doivent être prises au plus vite, et ce, pour le bien-être des malades. Le CAC de Blida cancérigène ! Ceux qui empruntent les escaliers du centre anticancer seront certes étonnés de tomber nez à nez avec un agent de sécurité fumant une cigarette. Une situation ubuesque. Car, dans chaque couloir et à chaque étage, des pictogrammes, affichés bien en vue, interdisent formellement la consommation de cigarettes ! Des infirmières nous ont avoué que l'interdiction n'était pas respectée et que même des visiteurs se permettent également, en toute impunité, de polluer l'air de la structure médicale, la fumée atteignant même les chambres des malades, alors que ces derniers sont très vulnérables. Sans commentaire ! Une énigmatique auto-immolation A Haï H'miane de Chabat El Laham, dans la wilaya de Aïn Témouchent, le voisinage n'a rien vu venir du geste démentiel de l'enfant du quartier. Agé de 29 ans, célibataire, il est revenu de Libye lorsque ce pays a été pris dans la tourmente des troubles sanglants et que les Algériens y étaient devenus indésirables. Rien dans son comportement ne présageait qu'il allait, le mardi, à 2h du matin, pomper de l'essence du réservoir de sa mobylette et de s'en asperger pour s'immoler. «Il a emporté son secret avec lui», assurent des jeunes du quartier. Transporté aux urgences à Témouchent, les médecins constatent qu'il était brûlé au 3e degré sur 90% du corps. Evacué sur Oran, il a été renvoyé à AïnTémouchent, son cas étant jugé désespéré. Il a rendu l'âme le mercredi. Les frères faussaires de Chlef écroués Deux frères, âgés de 31 et 47 ans et demeurant à Oued Fodda, ont été récemment placés sous mandat de dépôt pour faux et usage de faux et escroquerie. Ils voulaient vendre un lopin de terre d'un de leurs proches à son insu, mais c'était compter sans la vigilance d'un notaire qui allait alerter les services de police. Ceux-ci ont dépêché une équipe de la brigade de la PJ au cabinet du notaire, au centre de Chlef, où se trouvaient les deux mis en cause pour la transaction en question. Mais en voyant les policiers, l'un d'eux a tenté de déchirer le faux document (une procuration) qui a pu être récupéré in extremis par les enquêteurs. D'une superficie de 5 hectares, le terrain, objet de l'opération et situé à El Attaf, dans la wilaya de Aïn Defla, devait être cédé pour la somme de 700 millions de centimes.
