Les recettes en propre du budget primitif de la wilaya tournent autour d'un même montant. C'est devenu une tradition depuis quelques années: les recettes en propre du budget primitif de la wilaya tournent autour d'un même montant. Pour 2012, elles sont arrêtées exactement à 578 344 067DA. Par ailleurs, comme d'habitude, un sérieux correctif sera apporté à cette prévision lors de l'adoption du Budget supplémentaire (BS) après que les recettes réelles enregistrées au premier semestre auront été connues. Elles atteignent en général le double du montant prévisionnel. Fait plus rassurant dans ces calculs, c'est la nouvelle constante de ces dernières années qui se maintient à savoir que les recettes en propre ne sont plus constituées pour l'essentiel par les dividendes générés par la sablière de Terga. Ceux-ci constituaient pour Témouchent ce que représente l'apport des hydrocarbures au budget de l'Etat. En effet, leur quote-part est descendue à 30% du BP alors que la TAP a grimpé à 46% ! Au total, en additionnant ces revenus à la subvention accordée par l'Etat pour l'entretien de la garde communale, un montant supérieur aux recettes locales (698 526 066DA), et les 30 millions DA perçus au titre du fonds de wilaya, le BP pour 2012 est arrêté à 1 306 870 134DA. Comparé à celui de 2011, il est de 3% inférieur. Pour ce qui est des dépenses, le volet fonctionnement s'accapare l'essentiel, soit 1 192 870 129DA contre 114 millions DA pour l'équipement et l'investissement. Pour ce qui est des dépenses, en certains chapitres, l'APW a apporté quelques amendements aux prévisions arrêtées par l'administration. Ainsi, elle a pour l'essentiel augmenté les dépenses au profit du secteur éducatif (9 700 000DA contre 7 500 000DA) au détriment de celui de la jeunesse, du sport et de la culture (73 742 527DA contre 83 742 527DA), ce que d'aucuns expliquent par l'existence d'un fort lobby constitué par des élus issus de l'enseignement. De la sorte, la tendance à encourager le bachotage par la subvention de cours de soutien scolaire est maintenue. Ces cours, de l'avis des pédagogues avertis, ne contribuent pas à rattraper les difficultés scolaires des élèves mais à pallier les failles du système éducatif, ce qui pédagogiquement est un non sens. En effet, durant le rattrapage en question ce sont les mêmes outils qui ont conduit à l'échec qui sont reconduits. Les peu probants résultats aux examens et concours à Témouchent le démontrent amplement.