Faute de pouvoir assurer un entretien convenable au réseau routier, crevassé de bout en bout, les responsables locaux n'ont pas trouvé d'autres solutions que de procéder au retapage de certains trous béants qui défigurent les routes aussi bien au centre-ville que dans les quartiers périphériques. En dépit de l'effort des pouvoirs publics qui, par enveloppes budgétaires interposées, n'ont pas cessé de mettre le paquet pour améliorer le cadre de vie du citoyen, l'impact des projets réalisés dans la ville d'El Milia est resté peu, sinon totalement, imperceptible. Pratiquement, l'ensemble de la voirie a été refait, mais les crevasses n'ont jamais disparu. Certains remettent en cause le travail, jugé bâclé, des entreprises chargées de la réalisation de ces projets. Mais le manque de coordination entre les différents services techniques, soulevé d'ailleurs avec insistance à plusieurs reprises, est l'un des facteurs qui ont conduit à cette situation. L'on remarque ainsi, qu'après presque chaque opération de bitumage, on creuse. Si ce n'est pas l'ADE qui passe, c'est la Sonelgaz ou l'ONA qui interviennent sur la chaussée. Le comble, est qu'après les coups de pioche ou de marteau-piqueur, jamais le tronçon creusé n'est remis dans son état initial. A ce phénomène, s'ajoute les fuites d'eau qui sont souvent à l'origine des dégâts causés au réseau routier qui devient impraticable.