Une vieille bâtisse s'effondre à la Place d'Armes Une vielle bâtisse située à la Place d'Armes s'est effondrée, hier, laissant une famille sinistrée. Les agents de la Protection civile qui se sont déplacés sur les lieux n'ont déploré aucune perte humaine, mais ce sont trois membres d'une même famille qui allongent la liste des SDF et autres pensionnaires de centres de transit. Leur situation est d'autant plus préoccupante avec le froid et la pluie.
Ils sont pour la pluparts des subsahariens : 406 migrants clandestins arrêtés en 2011 Plus de 400 migrants clandestins - subsahariens et maghrébins- ont été arrêtés depuis le début de l'année à Annaba, indique une source policière. Ils ont fait l'objet de 203 affaires de migration clandestine et falsification de billets de banque traitées par les différents tribunaux de la wilaya, qui ont les condamnés à la prison ferme suivie généralement de reconduite à la frontière. Originaires de Tunisie, Maroc, Niger, Cameroun, Libéria, Côte d'Ivoire et du Mali, ces migrants clandestins font de la wilaya de Annaba une station de départ vers l'Europe. «Les Subsahariens préfèrent poursuivre leur périple vers la Tunisie où les traversées à destination de la Botte italienne sont moins risqués qu'en Algérie», explique la même source. Notons que ces arrestations ont été opérées grâce à la multiplication des contrôles au niveau des barrages fixes et aux descentes dans les hôtels non classés, les hammams (bains maures) et les bidonvilles qui ceinturent la majorité des communes de la wilaya.
Centre culturel français : La pièce Le poète comme boxeur dédiée à Kateb Yacine La pièce de théâtre intitulée Le poète comme boxeur, dédiée à l'écrivain Kateb Yacine, a été jouée hier au centre culturel français (CCF) de Annaba. Il s'agit d'un montage de textes de l'auteur de Nedjma présenté par deux interprètes, en l'occurrence un musicien Amazigh, fils de Kateb Yacine, et un comédien, Tarek Bouarrara. Le poète comme boxeur, produite par la compagnie El Ajouad et mise en scène par Kheirredine Lardjam, fait découvrir l'amplitude de l'œuvre de Kateb Yacine et son insondable intensité pour dire que même mort, sa vie comme son œuvre, de dimension intellectuelle exceptionnelle, restent insaisissables, inclassables et incontournables. «Plus qu'une pause récréative dans l'œuvre de Kateb Yacine, ce spectacle interrogera les conditions et les formes d'une prise de parole mobilisatrice et les relations que l'artiste peut entretenir entre le pouvoir et le peuple», lit-on dans une note d'intention du producteur.