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Les démocraties occidentales «applaudissent» déjà
Un Maghreb islamique ?
Publié dans El Watan le 30 - 11 - 2011

Le revirement est spectaculaire. Après avoir longtemps joué la carte des «démocrates» arabes, des «forces progressistes», les démocraties occidentales changent leur fusil d'épaule et se montrent plus que jamais disposées à traiter, sans réserve ni complexe aucun, avec des gouvernements islamistes.
Et qu'importe que ces derniers soient composés d'éléments djihadistes – comme en Libye – ou d'islamistes «light» – comme en Tunisie et au Maroc. A Bruxelles comme à Washington, l'heure est décidément au grand écart. Les superpuissances américaine et européenne, contraintes – sous l'effet prodigieux des «révolutions arabes» ou guidées par une approche somme toute pragmatique – adaptent leur discours aux réalités changeantes d'un monde arabo-musulman tombant peu à peu dans la gouvernance islamiste. Les mouvements et partis islamistes – dont certains étaient jusque-là classés sur la black-list des organisations terroristes – sont considérés désormais comme des «partenaires» politiques à part entière et voient leurs victoires électorales prestement saluées.
Quid de la «menace» islamiste, ce «mal absolu» guettant aux portes de l'empire ? Oubliée à l'heure des petits calculs géopolitiques. Pas droit de cité à l'ère des révoltes arabes. Le ton est désormais tout autre : à l'acceptation du fait et de la victoire islamiste.
En Libye, ni les déclarations de Moustapha Abdeljali, président du Conseil de transition (CNT) sur l'application de la charia ni le poids de djihadistes au sein du Conseil de transition n'ont sonné le tocsin chez les dirigeants de l'UE et des USA, pourtant réputés défenseurs zélés de «l'idéal» démocratique. L'absence de réaction, lourde de sens, est synonyme d'approbation, de compromission même.
Au lendemain de la victoire électorale des islamistes d'Ennahda en Tunisie, la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, s'est empressée de saluer le «modèle» tunisien. Pendant des années, a-t-elle ajouté, les dictateurs ont dit à leurs peuples qu'ils devaient «accepter des autocrates pour éviter des extrémistes. Trop souvent, nous acceptions nous-mêmes ce raisonnement (…). Nous reconnaissons aujourd'hui que le véritable choix est entre la réforme et les troubles», a-t-elle déclaré. «Les Etats-Unis sont prêts, a ajouté la secrétaire d'Etat, à coopérer avec les islamistes vainqueurs» des élections tunisiennes. Mme Clinton estime que «les islamistes ne sont pas tous les mêmes» et trouve «l'idée selon laquelle des musulmans pratiquants ne peuvent s'épanouir dans une démocratie insultante, dangereuse et fausse».
Même son de cloche côté européen. En félicitant Ennahda pour sa victoire, Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne, et Stefan Füle, le commissaire en charge des relations avec les pays voisins de l'UE, confirment le changement de cap de la politique étrangère de l'Union européenne sur la question de la prise du pouvoir par les islamistes : «L'UE se réjouit à la perspective de collaborer étroitement avec la nouvelle Assemblée et les autorités et institutions tunisiennes pour répondre aux aspirations des Tunisiens à la démocratie, à la liberté, à la justice sociale et à la dignité», déclarent-ils dans un communiqué conjoint.


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