Les services agricoles tablent sur une production de 97.000 quintaux de viande blanche contre 75.300 quintaux la saison précédente Plus de 12.670 tonnes de produits de contrefaçon ont été saisies par les services des douanes algériennes (terrestres, marines et aériennes) au cours des 11 mois de l'année en cours dans la wilaya d'Oran, avons-nous appris de sources concordantes. Il ressort de ce constat que plus de 199 000 cartouches de cigarettes contrefaites de marque Marlboro et Legende ont été écoulées au cours de cette période. Une situation qui nécessite une révision en profondeur sur les moyens d'intervention en matière de répression de la contrefaçon lors des contrôles des marchandises à l'exportation et lors des contrôles effectués dans le rayon des douanes. Au chapitre des tendances de produits contrefaits par pays de provenance, la Chine est le premier pays d'exportation prédominant des contrefaçons, avec 52,94% de produits retenus en douanes en provenance de ce pays qui fournit les articles contrefaits touchant à la pièce de rechange pour véhicules, suivis des produits électroménagers et les cosmétiques. énormes profits La pièce de rechange pour véhicules représente 27,67% de l'ensemble des articles retenus en douane. Les marques concernées par la contrefaçon sont Valéo, Cogefa, Bendix, CFA, Toyota, Automotor et Renault. Les Emirats arabes unis est le deuxième pays d'exportation de contrefaçon vers l'Algérie avec 35,29% des articles retenus en douane, suivis de la Turquie et de l'Italie avec 5,88% de produits contrefaits. À ce constat chiffré, vient s'ajouter un nouveau domaine touché par la contrefaçon, celui de la joaillerie. Nous apprenons à ce sujet que les services des douanes au niveau de l'aéroport d'Oran ont opéré une saisie d'articles en or dont les modèles sont contrefaits. Ces articles de bijouterie en or en provenance d'Italie représentent 2,54% de l'ensemble des retenues en douane. Phénomène d'envergure internationale, la contrefaçon concerne tous les secteurs d'activité économique susceptibles d'engendrer d'énormes profits. Cette “industrie du faux” est souvent une manière pour les trafiquants de blanchir des fonds provenant de la contrebande et du trafic des stupéfiants.