C'est une nouvelle semaine culturelle de la wilaya de Mila qui a commencé ce samedi à la maison de la culture Moufdi Zakaria de Ouargla, avec une cérémonie inaugurale des plus plaisantes au rythme du folklore mili, animé par la troupe «Essahilia» ponctuant ses airs avec le Mezoued et la ghaïta locaux. La première soirée a quant à elle convié les Ouarglis à un beau répertoire musical moderne interprété par Mohouf El Mili et Cheb Cherif. La semaine culturelle de Mila se poursuivra jusqu'à jeudi prochain par des rendez-vous quotidiens avec les stands d'artisanat local faits de broderie, de costumes traditionnels tels que la gandoura de Mila, el hayek et burnous, de la poterie, des expositions de photos, d'arts plastiques et d'objets décoratifs. Le volet animation regorge de pièces théâtrales pour enfants avec la troupe «El Alouane», un spectacle de magie avec Imad et de la poésie populaire. Le Mila moderne est présent par une exposition des plus grands projets de la wilaya tel que le barrage de Béni Haroun, ainsi qu'une rétrospective des différentes phases historiques qui représentent un riche patrimoine culturel, des ruines romaines vers l'antique ville est une large exposition des civilisations qui se sont succédé sur la ville, la mosquée Sidi Ghanem qui a été fondée par Abou Al-Mouhadjer Dinar, un compagnon du prophète Mohamed qui témoigne de la période islamique mais aussi des personnages contemporains comme Abdelhafid Boussouf et M'barek El Mili. Ce sont donc six jours de découverte qui sont ouverts au public dont la présence est satisfaisante selon Mohamed Barika, le chef de la délégation de la wilaya de Mila à Ouargla.