En l'absence du transport universitaire, les étudiants de la faculté des sciences économiques de l'université Ferhat Abbas, trouvent, à l'issue des derniers cours, -à 17 h- de chaque samedi, moult difficultés pour regagner leur domicile. Le calvaire de ces étudiants, obligés à chaque fois d'arpenter à pas de course une difficile pente pour pouvoir prendre place dans le dernier bus privé, perdure depuis le début de l'année. Cette incommodante situation n'offusque pas outre mesure les responsables de l'université, ne se rendant pas compte des dangers encourus par des étudiantes livrées à elles-mêmes dans une zone comme El Bez où on n'est pas à l'abri d'un désagrément. «Le problème du transport perturbe notre cursus car nous sommes parfois obligés de sécher des séances de travaux dirigés. Mis pourtant au parfum, les responsables concernés n'ont pas pris en considération nos doléances. Comme nous sommes les seuls à poursuivre des études le samedi, les responsables n'ont pas jugé utile de se pencher sur ce problème qui se pose avec acuité pour bon d'étudiantes», soulignent des étudiantes des deux premières sections de première année. D'autre part, la sécurité et la salubrité ne sont pas les points forts du nouveau pôle universitaire d'El Hidhab où des intrus ne s'empêchent pas d'importuner des étudiantes des sciences sociales orientées vers ce site où les espaces verts se sont, faute d'entretien, transformés en dépotoir. Les conditions de travail comme l'ont souligné dernièrement les enseignants affiliés au CNES, sont aléatoires.