La cité Boukhabla, située à la périphérie nord de la ville d'El Eulma, connaît depuis quelque temps une recrudescence des agressions, plus particulièrement durant la nuit où celles-ci sont devenues quasi quotidiennes et dont les victimes sont surtout les gens de passage, notamment ceux empruntant la RN77 El Eulma-Béni Aziz. En effet, des délinquants et des drogués armés de sabres et autres objets hétéroclites, à pied ou parfois en moto, attaquent carrément les gens pour les délester de leur argent. Les résidants de la cité n'ont pas échappé au diktat de ces désœuvrés. Ces derniers sèment la terreur sur cette route devenue au fil des jours un véritable coupe-gorge. A cet égard, les citoyens lancent un appel pressant aux autorités pour mettre fin à cette situation préjudiciable à la réputation de la ville, un véritable pôle commercial. D'autre part, l'hygiène fait défaut en de nombreux endroits, telle la cité Bourefref où s'entassent ordures et déchets, qui font désormais partie du décor. Ils sont partout et cela ne gêne personne. Une indifférence totale est manifestée par les résidants et surtout par ceux chargés du bien-être de la population. Il suffit tout simplement de se rendre sur les lieux pour constater de visu le désastre. La situation est aussi déplorable à la cité des 250 Logements communément appelée El Dhahaya en raison de la présence sur les lieux d'un abattoir à ciel ouvert pour la vente et l'abattage de poulet. Cette situation qui empoisonne la vie des riverains ne date pas d'hier. Cela fait des années que cet abattoir a été improvisé sur une placette dépourvue de tout, que des vendeurs à la sauvette utilisent, surtout pour l'abattage. Des tas d'ordures sont abandonnés sur place sans oublier les abats jetés pêle-mêle à même le sol, à la merci des chiens et des chats. Les résidants par le biais de leurs représentants, ont fait part de leur calvaire aux responsables concernés, malheureusement pour eux rien n'a été fait pour changer quoi que ce soit à ce problème, devenu une des préoccupations majeures des habitants de la cité. «Eté comme hiver, nous vivons sur les nerfs», nous dira un résidant dont l'habitation jouxte la place en question. D'autres habitants se posent la question sur cette situation du fait que les commerçants exerçant à Souk N'sa vont être installés à l'ex-Sonacome, faisant justement face à ce lieu nauséeux.