Depuis dimanche passé, l'ensemble des transporteurs privés, assurant les dessertes vers différentes communes à partir de Mecheria ont manifesté encore une fois leur mécontentement. Ces derniers viennent de revenir à l'ancien arrêt de bus situé au centre-ville et refusent catégoriquement de rejoindre la gare routière officielle gérée par la Sogral. Une station nouvellement construite à la périphérie de la ville. Interrogés sur cette action, ils affirment, non sans un certain désarroi, que, dans cette nouvelle gare, leur recette a énormément chuté pour atteindre le dérisoire. Et, ce, disent-ils, compte tenu de son éloignement. Désavantagés semble-t-il, ils ajoutent que «les chauffeurs clandestins étant libres et bien placés dans la ville font leur beurre à nos détriments». À ce jour, le bras de fer continue.