Débrayage des résidants Entre 300 et 400 résidants de la cité universitaire de Mila, à en croire des sources estudiantines, quelques dizaines à peine, selon une source proche de la direction des oeuvres universitaires (DOU), sont entrés en grève, hier. Les étudiants frondeurs arguent l'éloignement du 2e restaurant intégré à la cité universitaire, mis en service il y a quelques jours seulement. «Il nous faut en moyenne 10 minutes pour y arriver à pied. A cette contrainte se greffe la longue attente devant le service avant la prise du repas», a souligné une étudiante jointe par téléphone. Un responsable administratif trouve paradoxale cette réaction injustifiée des étudiants grévistes. Il dira à cet effet: «Il n'y a pas longtemps, la communauté des résidants était contre la mixité et revendiquait l'ouverture du 2e resto. Maintenant que c'est fait, les concernés évoquent d'autres prétextes qui ne tiennent pas la route.» A noter que cette volée de bois vert fait suite au mouvement de protestation d'avant-hier qui a conduit des étudiants, réclamant l'ouverture du master en langue anglaise, à barricader laRN79 (Mila-Ferdjioua).
Les habitants de Mechta Tiberguent en colère En l'espace de 24 heures, la RN79, reliant Mila à Ferdjioua, a été coupée à deux reprises. En effet, après la fermeture de cette voie par les étudiants, dimanche dernier, c'était au tour, hier, des habitants de Mechta Tiberguent, dans la commune éponyme, de monter au créneau. Le gaz de ville, l'installation de dos d'âne sur le passage décrié et la construction d'un pont enjambant l'oued dont les crues constituent un danger pour les riverains, sont les revendications émises par les concernés. Les autorités présentes sur les lieux ont, a-t-on appris, décliné leur disponibilité et leur engagement quant à la satisfaction des doléances formulées.