Dans la matinée d'hier (lundi), près de 300 travailleurs de la Société de gardiennage et surveillance du Centre et de l'Ouest (SGS/CO) ont tenu un sit-in au siège de la direction générale de du GICA (groupe des industries du ciment d'Algérie) implanté à Meftah. Cela, dans le but de dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles ils exercent leur mission qui est de garantir la sécurité des cimenteries. Ils pointent du doigt le gérant de cette société et le qualifient de mauvais gestionnaire. Ils revendiquent entre autres des augmentations de salaires, la fixation de la paie, le versement des indemnités de naissance et des primes annuelles depuis 2006, la constitution d'un syndicat et exigent l'annulation de la fermeture de la cimenterie de Raïs Hamidou. «Nous avons essayé de joindre notre gérant et de le pousser à défendre nos droits, mais il s'est abstenu de nous recevoir et a montré son refus catégorique de coordination et d'écoute de nos préoccupations. Nous espérons que cette démarche aboutira aux fins souhaitées», s'exclame M. Aklil, porte-parole des protestataires. Contacté, M. Kara, directeur des ressources humaines au GICA, dit que ce problème ne relève pas des prérogatives du groupe. «Afin d'apaiser les esprits, nous avons reçu des représentants de ces travailleurs. Comme c'est une société autonome, nous les avons orientés vers leur conseil de surveillance et leur DG.»