Les travailleurs des différentes unités de production de ciment mises sous l'égide de la SGP-GICA (Société de gestion des participations « industrie des ciments ») et affiliées à l'ACC (Algerian Cement Company, Spa), ont exprimé dernièrement leur désaveu quant au blocage intervenu lors des discussions autour des revendications socioprofessionnelles engagées par la Fédération nationale des matériaux de construction et du bois. La première action de protestation a été initiée au niveau des cimenteries de l'est du pays autour des questions salariales, au début de ce mois. Cette action a été soutenue au niveau des unités du centre du pays (cimenteries de Sour El Ghozlane (Bouira), Meftah (Blida) et Raïs Hamidou (Alger), où un arrêt de travail de deux heures a été observé lundi dernier de 10h à 12h. Le DG de la cimenterie de Sour El Ghozlane, Quaglia Faccio, explique que cette action « n'avait pas eu d'impact sur le fonctionnement de l'entreprise » et précisera que la contestation ne concerne pas spécialement ses employés. Selon lui, il s'agit d'une action de soutien aux travailleurs des autres cimenteries, à laquelle les travailleurs de l'ERCC ont adhéré. C'est donc une action collective dont l'objectif est de stimuler la reprise des pourparlers engagés précédemment avec la SGP-GICA. Une plateforme de revendications, portant notamment sur les augmentations des salaires ainsi que la réévaluation des primes et indemnités, est soumise aux responsables de la SGP, avons-nous appris. Des sources proches de la fédération syndicale informent que la même action est appelée à se reproduire concomitamment à l'échelle nationale où des arrêts de travail sont programmés. Ainsi, et après les travailleurs des cimenteries de l'est et du centre du pays, ce sont ceux de l'Ouest qui sont attendus pour exprimer leur mécontentement au cours de cette semaine.