La population de Tanout, un village relevant de la commune de Aïn Azel, ne cesse de déplorer de rudes conditions de vie. A l'origine de la déprime des gens de la localité, qui a énormément souffert des affres du terrorisme durant la décennie noire, l'état des routes lamentable, notamment le tronçon reliant El Hassi à Tanout. Le chemin, qui s'étend sur 7 km devait être restauré, mais les travaux n'ont été effectués que sur une distance de 700 m. La quête de l'eau est la corvée quotidienne des citoyens. Les habitants font de l'improvisation pour étancher leur soif. De son côté, le P/APC avait confirmé qu'une enveloppe de 5 millions de dinars a été allouée pour l'achèvement de la réfection de la route. Ainsi une autre enveloppe est attendue pour un deuxième tronçon du chemin précité. Quant au problème d'eau, le premier responsable de la cité a indiqué que la région est pauvre en nappes phréatiques, ce qui rend la tâche plus difficile. N'empêche qu'une enveloppe de 810 000 DA a été attribuée pour l'alimentation en eau potable à partir de la localité de Merzeghlel.