Le secrétaire général de l'UDR, Amara Benyounes, réitère son soutien au président de la République, rappelant que l'Algérie a encore besoin de Abdelaziz Bouteflika. « Le Président est en convalescence, comme il a été déclaré par les canaux officiels de l'Etat. L'UDR n'a aucun doute là-dessus », a-t-il indiqué, jeudi, lors d'une session du conseil fédéral d'Alger. Concernant les dernières sorties de Madani Mezrag, chef de l'ex-AIS, bras armé du FIS dissous, M. Benyounes estime que l'ex-chef terroriste « n'a pas encore quitté le maquis ». « Même si physiquement Mezrag n'est plus dans ses repaires de Jijel, en revanche il l'est dans sa tête. Sinon, comment expliquer ses états d'âme lorsqu'il raconte avec force détails l'assassinat d'un jeune soldat de l'ANP ? », argumente le premier responsable de ce parti non encore agréé. Pour ce qui est de l'agrément de l'UDR, Amara Benyounes se dit confiant, mettant ainsi le « retard » sur le compte de l'absence du ministre de l'Intérieur. « Nous attendons une réponse officielle au courant du 1er trimestre de 2006. Nous restons confiants », dit-il. Revenant sur les élections partielles de Kabylie, M. Benyounes dira que « 70% des citoyens n'ont pas voté ». « Il n'y a plus de parti hégémonique dans la région », tranche-t-il. Lors de cette session du conseil fédéral, l'UDR a appelé les militants d'Alger à se préparer pour les prochaines élections locales et législatives.