Un jeune chômeur dans les vingtaines d'âge a tenté de mettre fin à ces jours jeudi 22 décembre en s'immolant par le feu sur la terrasse du bureau de main d'œuvre de Sidi Abdelkader. Il s'agit d'un jeune désespéré qui n'a pas trouvé son nom parmi les listes des demandeurs d'emploi concernés par les tests professionnels affichées dernièrement par l'ANEM. Dans une scène hystérique qui aurait pu tourner au drame et après plus d'une heure de négociations laborieuses suite à l'intervention de la protection civile et les services de sécurité de la wilaya, la catastrophe a pu être évitée et la fin tragique de ses prédécesseurs a été empêchée de justesse. Selon des témoins et des jeunes en colère «cette situation ne finira jamais de se renouveler avec l'anarchie au niveau de l'ANEM de Ouargla, la mauvaise des demande d'emploi et les conditions inimaginables requises pour trouver son nom sur les affichages ». Les sans-emploi dénoncent le manque de transparence ainsi que la discrimination qui jette plus d'opacité sur ce dossier ». Les chômeurs sont quotidiennement devant les bureaux de l'ANEM à partir de 6h du matin, ils espèrent le lancement des offres d'emploi promises par cette institution qui s'est engagé à fournir 375 postes d'emploi dans diverses filières et spécialités avant la fin de l'année. Ces offres sont proposées par 23 entreprises nationales, multinationales et privées du bassin pétrolier de Hassi Messaoud mais aussi quelques sociétés implantées au niveau de Ouargla, Rouissat. A signaler qu'en plus de Ouargla, Touggourt a connu son lot de contestation durant la semaine écoulée ce quia poussé les propres travailleurs de l'ANEM à fermer les bureaux de la représentation locale et réclamer l'intervention des autorités locales afin de remédier aux conditions de travail qu'ils jugent inhumaines.