Promesses n L'Agence nationale de l'emploi (Anem) est «disponible» à réorganiser le marché du travail dans la wilaya de Ouargla, selon son directeur général. Intervenant en marge de sa visite de travail dans la wilaya, il a indiqué que «l'Anem ne ménagera aucun effort dans la réorganisation et la restructuration du marché du travail dans la wilaya de Ouargla», précisant qu'elle s'emploie actuellement à «mettre en place tous les moyens humains et matériels nécessaires afin de réaliser les objectifs escomptés». «Il existe, dans ce cadre, une ferme détermination pour la réalisation de cet objectif, et cela repose en premier lieu sur la mise en place d'une formation efficace des cadres des antennes de l'Anem et la dotation de ces structures en équipements et moyens modernes», a-t-il ajouté. M. Chaalal s'est enquis, au cours de cette visite, du fonctionnement des bureaux communaux d'emploi, qui font actuellement l'objet des travaux de réaménagement, et qui seront transformés en agences locales de l'emploi. Il s'agit en l'occurrence des bureaux d'emploi des régions de Sidi-Khouiled, Rouissat, El-Hidjira, Touggourt, Hassi Messaoud et Taïbet. Durant cette tournée, le responsable de l'Anem a écouté les doléances de certains demandeurs d'emploi, qui ont notamment évoqué un «manque de transparence» dans la distribution des postes d'emploi et des contraintes rencontrées au niveau des sociétés pétrolières, notamment celles se trouvant dans les régions pétrolières de la wilaya. Le directeur général de l'Anem qui a présidé, au siège de la wilaya d'Ouargla, l'installation du nouveau directeur de l'Agence régionale d'emploi, Boucherir Abderrazak, a aussi exprimé sa volonté de donner une nouvelle dynamique à l'activité de cette instance et à la promotion de l'emploi dans cette wilaya. Il faut dire que la région connaît depuis quelque temps une vague de violences sans précédent dont la dernière en date remonte au 19 juin dernier. Les jeunes chômeurs s'en sont pris aux grands édifices publics et privés et ont bloqué les principales artères de la ville de Ouargla. Les émeutiers ont manifesté leur indignation et leur colère face aux promesses non tenues des autorités, qui leur ont fait croire qu'il suffisait d'aller s'inscrire à l'Assemblée populaire communale (APC) pour bénéficier d'un emploi. Des promesses qui se sont aussitôt avérées fausses, ont-ils indiqué en mettant en garde les autorités contre le pourrissement de la situation qui pourrait être désastreuse pour la région, si des mesures urgentes ne sont pas prises aux profit des chômeurs.