Répondant à la crise de liquidités qui a contraint les bureaux de poste à plafonner les retraits pour les citoyens, la Banque d'Algérie (BA) a réagi en annonçant la création d'un nouveau billet de banque d'une valeur de 2000 DA afin d'assurer «une disponibilité accrue» de la monnaie fiduciaire, selon le communiqué de la BA. Une nouvelle coupure, qui «circule concomitamment avec les autres billets de banque» et qui vient s'ajouter à une masse en circulation déjà conséquente. Entre avril et octobre, les billets de 2000 DA représentaient 5% des émissions globales de la BA, selon son gouverneur Mohamed Laksaci. 63 millions de ce nouveau billet de banque ont été émis, soit une valeur de 126 milliards de dinars. La décision d'émettre un nouveau billet n'a pas fait l'unanimité, certains experts y voient le risque de «poussée inflationniste», tandis que d'autres estiment que «l'impact pourra être géré par la Banque d'Algérie, pour éviter une émission disproportionnée, source d'inflation, en retirant les «vieux billets».