Le contrat de la société de gardiennage chargée de la sécurité des biens et des personnes au niveau du 3e pôle universitaire d'El Hidhab, a pris fin le 31 décembre 2011. Un pôle pour lequel l'Etat a consacré des milliards de dinars, est livré à lui-même suite au départ de la société précitée. En plus de l'insécurité, le pôle abritant les filières des sciences humaines est devenu un «pont» pour les automobilistes qui voudraient emprunter l'évitement nord de la ville. D'habitude occupé par un groupe de vigiles, le portail est livré au vent et à certains désoeuvrés faisant la loi. La salubrité montrée du doigt dans un précédent article, n'est pas le point fort du pôle en question où des intrus ne s'empêchent pas d'importuner des étudiantes, où les espaces verts se sont, faute d'entretien, transformés en dépotoir. Pour connaître la position des responsables de l'université, on a tenté de joindre l'un d'eux, en vain. Notons par ailleurs que la question du transport universitaire, soulevée par les étudiants de la faculté des sciences économiques de l'université Ferhat Abbas, qui trouvent, à l'issue des derniers cours, -à 17 h- de chaque samedi, moult difficultés pour regagner leurs domiciles, demeure d'actualité. Le calvaire de ces étudiants, obligés à chaque fois d'arpenter à pas de course une difficile pente pour pouvoir prendre place dans le dernier bus privé, perdure depuis le début de l'année. Cette incommodante situation n'offusque pas outre mesure les responsables de l'université, ne se rendant pas compte des dangers encourus par des étudiantes livrées à elles-mêmes dans une zone comme El Bez où on n'est pas à l'abri d'un désagrément. Comme un malheur n'arrive jamais seul, des étudiants et travailleurs du premier campus mettent le doigt sur la dégradation du cadre de vie et de travail de l'espace précité.